Ce que j'admire dans le mariage princier, c'est l'enthousiasme des Anglais pour un tel événement exceptionnel. Plus d'un million d'entre eux étaient dans la rue pour célébrer une activité qui les rassemble. Le faste de la cathédrale de Canterbury, la beauté des lieux, l'aspect aristocratique, les uniformes de la garde et du futur roi et surtout la princesse qui fait rêver toutes les petites filles et même les femmes, tout contribue à rassembler le peuple anglais. Il ne faut pas oublier les chapeaux colorés qui rendent la cérémonie plus charmante.

Ce que j'admire dans le mariage princier, c'est l'enthousiasme des Anglais pour un tel événement exceptionnel. Plus d'un million d'entre eux étaient dans la rue pour célébrer une activité qui les rassemble. Le faste de la cathédrale de Canterbury, la beauté des lieux, l'aspect aristocratique, les uniformes de la garde et du futur roi et surtout la princesse qui fait rêver toutes les petites filles et même les femmes, tout contribue à rassembler le peuple anglais. Il ne faut pas oublier les chapeaux colorés qui rendent la cérémonie plus charmante.

Les Anglais sont unis. L'expérience leur a appris que c'est ainsi qu'il faut vivre en société. En accord avec Aristote, ils visent le bien-vivre en groupe. Rassemblés, ils ont vaincu Napoléon et Hitler, ce qui n'est pas peu dire. L'histoire leur donne raison. Même si je suis nationaliste et qu'un jour je souhaite que le Québec se donne un système républicain, je suis convaincu qu'on peut apprendre des Anglais et qu'au prochain référendum, nous serons réunis pour la victoire: gauche et droite, féministes et hommes galants, Simone et Yvette, jeunes et vieux, pacifistes et chasseurs, communistes et nationalistes, syndiqués et patrons, clients et fonctionnaires, Blancs et Indiens, francophones et anglophones, majorité linguistique et minorité ethnique, Québécois et Juifs, etc. Il faut abattre les divisions et le corporatisme, comme l'a écrit Pierre Falardeau dans Rien n'est plus précieux que la liberté et l'indépendance: «Le corporatisme, qu'il soit de gauche ou de droite, c'est toujours du corporatisme.» Je souhaite que nous, les Québécois, apprenions des Anglais, faute de quoi, comme le dit si bien la maxime, «si on ne peut s'en débarrasser, il faudra les rejoindre».