Le GOLP (Great Old Liberal Party) est moribond. Du moins, de nombreux signaux le laissent soupçonner. Et il se peut qu'il faille attendre quelques lustres avant qu'il se reconstruise, si jamais il réussit à vraiment se replâtrer. Règle générale (il y a évidemment des exceptions), les électeurs qui ont voté pour le PLC le faisaient parce qu'ils adhéraient plus ou moins à une vision de centre ou de gauche très modérée.  

Le GOLP (Great Old Liberal Party) est moribond. Du moins, de nombreux signaux le laissent soupçonner. Et il se peut qu'il faille attendre quelques lustres avant qu'il se reconstruise, si jamais il réussit à vraiment se replâtrer. Règle générale (il y a évidemment des exceptions), les électeurs qui ont voté pour le PLC le faisaient parce qu'ils adhéraient plus ou moins à une vision de centre ou de gauche très modérée.  

De plus, il est connu et reconnu que le NPD, un peu plus à gauche, a offert au Parti libéral un réservoir d'idées progressistes et parfois audacieuses. Le PLC a profusément et pléthoriquement «emprunté» à partir du programme néo-démocrate de nombreuses idées électoralement «rentables». D'ailleurs, Trudeau était proche du NPD avant de plonger dans la sphère politique, avant d'adhérer à un parti susceptible de prendre le pouvoir.

La débandade du Parti libéral fait en sorte que les nombreuses personnes qui voient clair dans le jeu «obscurantiste» du «Parti harpérien» et qui ne veulent plus voter libéral n'ont, au Québec, que deux ou trois choix: le NPD, le Bloc ou les Verts. Et dans les autres provinces, il n'y a que les néo-démocrates ou les Verts.

N'étant pas prophète je ne saurais dire quel est l'avenir électoral et politique de la société canadienne.  Mais si je spécule de manière théorique, il se pourrait que le NPD, peu à peu, se mette à grignoter le vote libéral et à devenir un parti plus important, un parti de substitution.

L'avenir, qui est toujours plus proche qu'on ne le pense, va nous livrer ses secrets au cours des années ou décennies qui, rapidement, se présentent devant nous, pauvres humains éphémères.