M. Recchi, les partisans du Canadien n'ont pas déformé la réalité en demandant aux forces policières de faire enquête relativement au geste posé par Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty. Il ne fait pas de doute, selon moi, que derrière ce geste disgracieux, il y a une intention coupable de blesser. Si Chara ne savait pas qui était le joueur qu'il mettait en échec, vous n'avez peut-être pas remarqué que votre défenseur a allongé le bras juste au bon moment pour que la tête de Pacioretty se fracasse sur la baie vitrée...

M. Recchi, les partisans du Canadien n'ont pas déformé la réalité en demandant aux forces policières de faire enquête relativement au geste posé par Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty. Il ne fait pas de doute, selon moi, que derrière ce geste disgracieux, il y a une intention coupable de blesser. Si Chara ne savait pas qui était le joueur qu'il mettait en échec, vous n'avez peut-être pas remarqué que votre défenseur a allongé le bras juste au bon moment pour que la tête de Pacioretty se fracasse sur la baie vitrée...

Peu importe les dommages, M. Recchi, le geste a été posé. Quand on se livre à des voies de fait, peu importe qu'on casse le nez de son adversaire ou qu'on le fasse tomber dans le coma, cela demeure toujours des voies de fait. En acceptant de jouer au hockey dans la Ligue nationale, on consent implicitement à une certaine violence, on accepte de recevoir par exemple un coup de poing si on s'engage dans une bagarre, mais on ne consent nullement à recevoir une mise en échec exposant notre tête à un tel danger.

Sachez, M. Recchi que même si les Expos, le Manic, les Royaux, les Maroons existaient toujours, même si, en plus, Montréal avait des équipes de la NFL et de la NBA, les partisans du Canadien auraient eu la même réaction, la même émotion devant la gravité de ce geste qui fera peut-être l'objet d'accusations criminelles.