Pendant plusieurs années, à la maison, on écoutait Virginie fréquemment, par inadvertance, par accident: on écoute en famille les nouvelles de 18h, et après, Virginie. C'était une quotidienne qui, même qui ont manquait quelques épisodes, était plutôt facile à suivre. À peu près toujours le même scénario. Mais je crois qu'on avait fini par s'attacher aux personnages. Bien que vers la fin, on reprochait le sensationnalisme de plus en plus présent.

Pendant plusieurs années, à la maison, on écoutait Virginie fréquemment, par inadvertance, par accident: on écoute en famille les nouvelles de 18h, et après, Virginie. C'était une quotidienne qui, même qui ont manquait quelques épisodes, était plutôt facile à suivre. À peu près toujours le même scénario. Mais je crois qu'on avait fini par s'attacher aux personnages. Bien que vers la fin, on reprochait le sensationnalisme de plus en plus présent.

Or, dans la nouvelle série de Fabienne Larouche, 30 vies, le sensationnalisme est à la vitesse grand V. Dans une même classe, on présente des scènes de drogue, de harcèlement, d'inceste, de suicide... De la violence, en concentré! C'est hallucinant! Après deux ou trois émissions, nous avons décidé de ne plus écouter cette émission et de l'interdire à notre fille de 9 ans.  

Je ne comprends pas pourquoi Radio-Canada accepte de diffuser cette émission et surtout à cette heure de très grande écoute. Ce n'est certainement pas une émission qui s'adresse à un jeune public ou à des adolescents. Dans 30 vies, on ne nous montre que le côté très «sombre» du milieu scolaire. À force de ne voir que des cas tordus et déviants, on laisse croire que ces déviances, cette violence sont généralisées et représentent la réalité de toutes les classes et de toutes les écoles au Québec.  

Radio-Canada, de par sa mission, devrait plutôt choisir des émissions qui donnent de l'espoir aux jeunes et leurs donnent le goût de s'investir dans leur projet de vie et laisser aux télés privées poubelle, le choix de diffuser ce genre d'émissions sensationnelles.

Actuellement, au Québec, nos écoles sont aussi remplies de jeunes équilibrés, heureux et dynamiques qui ont le goût d'apprendre, de relever des défis et de s'impliquer socialement. Pourquoi ne pas investir aussi en montrant aussi ces exemples? N'aurions-nous pas plus de chance d'avoir une influence positive sur nos jeunes?