Nos jeunes de 16 et 17 ans n'ont pas le droit de vote, car on considère qu'ils n'ont pas la maturité pour accomplir ce devoir d'adulte, mais on leur remet sur un plateau d'argent les clés d'un véhicule pour qu'ils puissent aller se tuer, tuer des «amis» et d'autres innocents sur la route.

Nos jeunes de 16 et 17 ans n'ont pas le droit de vote, car on considère qu'ils n'ont pas la maturité pour accomplir ce devoir d'adulte, mais on leur remet sur un plateau d'argent les clés d'un véhicule pour qu'ils puissent aller se tuer, tuer des «amis» et d'autres innocents sur la route.

Et si l'obtention du permis de conduire était conditionnelle à la réussite du diplôme d'études secondaires? Du coup, on réduirait certainement le décrochage scolaire, car quels garçons ne rêvent pas de conduire une voiture? En fait, ils croient fermement que c'est un droit. Je dis «garçons» car ce sont eux plus que les filles qui enroulent leur véhicule autour d'un poteau à 120, 130 et 140 km/h... et plus. Et pendant qu'ils seraient sur les bancs d'école, on pourrait en profiter pour leur donner des cours «d'attitude» au volant et les emmener faire un peu de bénévolat auprès des accidentés de la route.

De plus, un petit cours d'affirmations de soi pour résister aux «t'es pas game», ou «jusqu'où tu peux faire monter ton moteur?», ou «t'as peur!» pourrait être introduit dans le programme scolaire.

Évidemment, le cours de conduite réussi serait toujours obligatoire. Et le cours ne coûte pas plus cher qu'un iPod, un iTouch ou un iPad. Nous avons tous pleuré en entendant parler à Tout le monde en parle les pères de trois jeunes filles qui porteront les séquelles d'un «fou du volant» toute leur vie.

Vous me direz que ça prendrait une volonté politique, mais les élus qui mettraient ces suggestions en application ne perdraient pas les votes de ces jeunes qui n'ont pas encore ce privilège.

Si on a accordé une permission à son enfant et qu'on se rend compte qu'il ne sait pas la gérer, en tant que parent c'est notre devoir de lui retirer ce privilège, n'ayons pas peur de les protéger malgré eux.

J'en entends qui me diront que certains jeunes ne réussiront jamais à obtenir le diplôme nécessaire ; alors, ils devront attendre d'avoir 21 ans et aussi de réussir le cours de conduite et le cours «d'attitude au volant»... J'y tiens!

Je suis bien certaine qu'il y a d'autres parents et grands-parents qui sont d'accord avec moi.