T'as 20 ans, 25 ans, parfois 30 et plus. Tu parcours la ville à vélo parce que tu te préoccupes de l'environnement. C'est bien. À 61 ans, je m'y suis mis moi aussi. En ville, je prends maintenant ma voiture le moins souvent possible. Je serai honnête: je ne le fais pas par «conscience sociale», mais simplement parce que j'ai réalisé que c'est bien plus agréable de faire mes courses à pied ou en vélo. J'aime vraiment ça. Bien moins compliqué: pas de stationnement à trouver et à payer. Puis, enfourcher mon vélo ou faire les courses à pied me permet de relaxer et de profiter réellement des belles fins de journée de l'été montréalais. Je vais au resto ou au spectacle? Fini le stationnement à 16$ au centre-ville dans un parc intérieur qui pue l'essence! Enfin, j'ai réalisé que faire tout ça en bus, en métro, à vélo ou à pied ne me prend pas plus de temps que si je prenais mon auto.

T'as 20 ans, 25 ans, parfois 30 et plus. Tu parcours la ville à vélo parce que tu te préoccupes de l'environnement. C'est bien. À 61 ans, je m'y suis mis moi aussi. En ville, je prends maintenant ma voiture le moins souvent possible. Je serai honnête: je ne le fais pas par «conscience sociale», mais simplement parce que j'ai réalisé que c'est bien plus agréable de faire mes courses à pied ou en vélo. J'aime vraiment ça. Bien moins compliqué: pas de stationnement à trouver et à payer. Puis, enfourcher mon vélo ou faire les courses à pied me permet de relaxer et de profiter réellement des belles fins de journée de l'été montréalais. Je vais au resto ou au spectacle? Fini le stationnement à 16$ au centre-ville dans un parc intérieur qui pue l'essence! Enfin, j'ai réalisé que faire tout ça en bus, en métro, à vélo ou à pied ne me prend pas plus de temps que si je prenais mon auto.

Ces habitudes urbaines que je développe peu à peu me font prendre conscience de tout un tas de choses sur la vie en société. Maintenant, tiens, avec toutes ces pistes cyclables en bordure des rues, je reste sur le trottoir lorsque je suis à pied et que j'attends le feu vert pour traverser. De cette façon, je ne gêne pas les cyclistes. En auto, je m'arrête maintenant systématiquement pour laisser passer les piétons aux traverses peintes en jaune. Bref, j'ai compris que l'environnement, ce n'était pas uniquement les fuites de pétrole, le réchauffement climatique et les manifs au G20: dans le mot environnement, il y a aussi le mot «environs», comme dans «autour de nous». Et je suis maintenant convaincu d'une chose: si on s'y met tous ensemble, on est vraiment capable de se faire une belle vie. Et une belle ville.

C'est un peu à cause de toi - plus précisément, de ta génération - que j'ai pris ces bonnes habitudes. On l'a assez dit: pour vous autres, l'environnement est bien important. Alors, je te remercie - et tous tes potes aussi - de m'avoir sensibilisé au respect de l'environnement, au respect des autres et toute cette sorte de choses. Je te remercie sincèrement.

Quand je marche sur le trottoir, seul ou à côté de mon vélo, je te croise souvent. Et je voulais te dire: d'après moi, là... à ton âge, si tu lui demandes gentiment, ta mère te donnerait probablement la permission de rouler à vélo dans la rue plutôt qu'à toute vitesse sur le trottoir. Bye.