Il fut un temps où je recevais beaucoup de cartes de Noël de la part de clubs et organismes sportifs. Plus maintenant. La pratique a peut-être diminué. Ou bien mon nom a été rayé de leurs listes d'amis, ce qui est bien possible, et ce serait même un peu flatteur.

Il fut un temps où la Molson, propriétaire du Canadien, envoyait une caisse de bière à tous les membres de la confrérie. Je fais partie de la génération de journalistes qui a mis fin à cette pratique incestueuse en retournant les cadeaux. (Ne croyez pas qu'il n'y avait que les journalistes de sport à accepter des cadeaux. Ceux des autres sections faisaient de même.)

Pas beaucoup de cartes de Noël, donc, mais j'en retiens une. On y voit deux chevaux en liberté et en train de s'abreuver dans un ruisseau. Je la retiens parce qu'il s'agit d'un geste gratuit et courageux. Elle vient de la compagnie Attractions Hippiques, que l'histoire associera à la fin des courses sous harnais à Montréal et au Québec.

Tout un monde jadis prospère qui disparaît, une carte de Noël qu'on n'attendait pas.

Bref, la chronique Du Revers vous reviendra après Noël et j'en profite, au nom de toute la maisonnée, pour vous souhaiter tout ce que vous voudrez.

Aux lecteurs fidèles, ceux qui prennent le temps d'écrire pour discuter, à ceux qui sont trop gênés ou n'ont pas le temps... Vous êtes appréciés plus que vous ne le pensez.

Ça peut gâcher votre journée...

Vous zappez pendant que les déneigeurs font leur travail et vous tombez sur André Arthur, à TQS.

Hier, il nous a fait savoir, avec un invité, que les casinos américains n'acceptaient pas les paris sur les matchs de la LNH, parce qu'ils craignent la présence de la mafia russe qui contrôlerait les hockeyeurs russes.

N'importe quoi.

En fait, pour avoir réalisé quelques reportages sur la question au cours des années, sachez qu'il y a peu de casinos - il y en a - qui acceptent les paris sur les matchs de la LNH tout simplement parce qu'il n'y a pas beaucoup d'intérêt. La LNH, au États-Unis, est un circuit mineur.

Et puis les casinos ne se sont jamais empêchés de faire des affaires par crainte des mafias.

Ce même André Arthur nous avait appris, il y a quelques années, que les chauffeurs de taxis haïtiens et marocains de Montréal ne parlaient même pas français.

N'importe quoi.

En fait, plusieurs d'entre eux parlent un meilleur français que bien des Québécois.

Question 1: comment peut-on confier une émission d'affaires publiques à un homme aussi incompétent?

Question 2: comment peut-on élire un tel hurluberlu à un poste de député ?

Question

Un lecteur du Globe and Mail - on ne parle pas d'un extrémiste de gauche - demande pourquoi faire entendre l'hymne national avant les matchs de hockey puisqu'il ne s'agit pas de rencontres entre deux pays, mais entre deux clubs sportifs qui comptent des joueurs de plusieurs nationalités?

Je suis d'accord, bien sûr.

Bandits!

Sir Alex Ferguson, le patron du Manchester United, réputé comme un des clubs sportifs les plus riches au monde, a nié, la semaine dernière, qu'il était en pourparlers avec le Real Madrid pour lui vendre Cristiano Ronaldo, Ballon d'Or de 2008.

Jusque là, rien de spécial, mais il y a la manière...

«Je ne signerais jamais de contrat avec ces bandits. Je ne leur vendrais même pas un virus...»

Ce n'est pas tout. Sir Alex a traité de «franquiste» le club espagnol et il s'est dit prêt à «sortir la mitraillette».

Imaginez Bob Gainey qui parlerait ainsi des Maple Leafs de Toronto...

Chez notre ami...

Il paraît qu'il y a quelque 500 objets souvenirs de l'année du Centenaire du Canadien. Les derniers, à apparaître chez notre ami Jean Coutu, sont les pins de l'année du Centenaire ainsi que le programme souvenir de l'année du Centenaire.

Si quelqu'un a l'intention de m'acheter la Zamboni miniature du Centenaire comme cadeau de Noël, laissez tomber, S.V.P.