UN JAB À L'ENDROIT DE LEBRON JAMES... La déconfiture de LeBron James et du Heat de Miami a réjoui beaucoup de gens en Ohio et partout en Amérique! Dimanche, les Mavericks de Dallas ont coiffé le championnat de la NBA, en éliminant le Heat en six matchs.

«Bravo à toute l'organisation des Mavericks, a déclaré sur Twitter Dan Gilbert, le proprio des Cavaliers de Cleveland. Votre équipe n'a jamais lâché. On ne peut pas prendre de raccourci pour gagner.»

Ces mots de Gilbert ont constitué un jab à l'endroit de LeBron James. L'organisation des Cavaliers et les fans de l'équipe ne lui ont pas pardonné d'avoir quitté Cleveland pour Miami, l'été dernier. Gilbert avait même promis que les Cavaliers remporteraient un titre avant leur ancienne vedette!

Signe que la colère demeure vive un an plus tard, John Kasich, le gouverneur de l'Ohio, a fait des Mavericks des citoyens honoraires de son État pour la journée d'hier. Il a aussi vanté Dirk Nowitzki, le joueur étoile des Mavericks, qui, contrairement à James, est demeuré avec son équipe à l'issue de la saison 2010.

LeBron James paie aujourd'hui pour l'arrogance qu'il a alors démontrée. Il avait annoncé sa décision en direct à la télévision en déclarant: «Je vais emmener mes talents à South Beach et me joindrai au Heat de Miami».

Non, ce gars-là ne signe pas un contrat avec une équipe, il y emmène ses talents! Pas pour rien que les Mavericks ont fait plaisir à beaucoup de monde, dimanche. N'en reste pas moins que LeBron est un sapré joueur et que le Heat gagnera un championnat bien avant les Cavaliers!

CONFLIT DE TRAVAIL DANS LA NBA?... Après la NFL, c'est la NBA qui connaîtra sans doute un conflit de travail. La convention collective prend fin le 30 juin et les deux parties sont loin d'une entente.

Les dirigeants du circuit soutiennent que 22 des 30 équipes ont perdu de l'argent en 2010-11. Parmi leurs demandes, on retrouve l'adoption d'un véritable plafond salarial, semblable à celui de la LNH. Le plafond actuellement en vigueur permet plusieurs exceptions et beaucoup d'équipes dépensent plus que les 58 millions autorisés.

Ce conflit probable pourrait durer longtemps et mettre en péril la prochaine saison. Dommage, puisque le produit est super excitant.

Imaginez un automne sans football de la NFL et sans basket de la NBA. Aux États-Unis, le football universitaire prendra alors toute la place, pas la LNH.

LES MILLIARDS DE NBC... Les milliards continuent de pleuvoir sur le Comité international olympique.

En retour d'une somme hallucinante de 4,38 milliards, le réseau NBC a obtenu les droits de diffusion aux États-Unis des Jeux de 2014 (Sotchi), 2016 (Rio de Janeiro), 2018 (la ville victorieuse - Annecy, Munich ou Pyeongchang - sera annoncée le 6 juillet) et 2020 (à déterminer).

La proposition de NBC était supérieure d'un milliard à celle de Fox, son plus proche concurrent. Beaucoup d'observateurs croyaient que NBC se montrerait plus prudent puisque le réseau a perdu 250 millions durant les Jeux de Vancouver, malgré d'excellentes cotes d'écoute. Pour les amateurs de hockey, la victoire de NBC représente une bonne nouvelle. Ce réseau est aussi le partenaire télé de la LNH, ce qui incitera Gary Bettman à permettre aux meilleurs joueurs du circuit de participer aux prochains Jeux d'hiver.

ARROSER LES CIRCUITS... À Montréal, pas besoin de pluie artificielle pour dynamiser une course de Formule 1! La nature se montre déjà fort généreuse à ce chapitre.

En mars dernier, Bernie Ecclestone avait suggéré d'arroser les circuits de Formule 1 durant quelques tours afin de rehausser le spectacle durant les Grands Prix. Si le grand patron de la F1 aime les courses sous la pluie, il a été servi dimanche. Pas sûr, en revanche, qu'il ait apprécié le délai de deux heures qui a bousillé les plans des télédiffuseurs.

À LIRE... Je vous recommande deux excellents articles du magazine Sports Illustrated.

Le premier raconte la réaction de Fred Wilpon, le propriétaire des Mets de New York, en apprenant que 550 millions de sa fortune personnelle s'étaient envolés dans le scandale Bernie Madoff, ce financier qui a trompé des dizaines d'investisseurs aux États-Unis.

Un procureur américain estime que Wilpon devait connaître le caractère frauduleux des opérations de Madoff et lui réclame un milliard pour régler l'affaire à l'amiable et éviter un procès. Wilpon pourrait perdre la propriété des Mets, l'équipe qu'il détient depuis 30 ans.

Le deuxième article décrit la chute aux enfers de Jim Tressel, l'entraîneur de l'équipe de football d'Ohio State, qui a fermé les yeux sur des irrégularités commises par ses joueurs. Ceux-ci ont notamment échangé des souvenirs signés de l'équipe en retour de tatous. Ce papier fournit un regard éclairant sur la sous-culture du football collégial américain.

Vous trouverez les deux articles sur le site de Sports Illustrated (numéros des 30 mai et 6 juin).

UNE EXPÉRIENCE PRÉCIEUSE... Est-ce en partie la faute au baseball majeur si George W. Bush est devenu président des États-Unis en 2000? En tout cas, dans ses mémoires, M. Bush raconte combien son passage comme copropriétaire des Rangers du Texas au début des années 90 lui a appris à prononcer des discours et à répondre aux questions difficiles des journalistes.

«Ces questions étaient surtout à propos de notre mauvaise rotation des lanceurs, mais elles ont constitué une expérience précieuse», écrit-il.