Les essentiels

Saturday Night Fever (1977)

Le phénomène qui a révélé John Travolta au monde il y a 30 ans. Ponctué des célèbres chansons des Bee Gees, cet excellent film a légitimé, pour le meilleur ou pour le pire, la mode disco. La jeune vedette a même été sélectionnée aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur.

Grease (1978)

Poursuivant sur la lancée amorcée l'année précédente, qui en faisait la nouvelle vedette de la comédie musicale, Travolta a frappé encore plus fort avec Grease. On dit de ce film de Randal Kleiser, qui mettait aussi en vedette Olivia Newton-John, qu'il est toujours à ce jour le film le plus populaire dans le genre de la comédie musicale.

Blow Out (1981)

Alors que la «Travoltamanie» commence à s'estomper, l'acteur change de registre en tournant, sous la direction de Brian de Palma, ce remake du célèbre Blow Up d'Antonioni. Ce drame hitchcockien permet à Travolta d'exploiter une autre facette de son talent.

Pulp Fiction (1994)

Après la traversée du désert des années 80, John Travolta revient à l'avant-plan grâce à Quentin Tarantino, l'un de ses grands admirateurs. L'acteur ne déçoit pas le cinéaste en offrant une prestation saisissante. Ses pas de danse avec Uma Thurman au son d'une chanson de Chuck Berry sont inscrits dans la légende.

Primary Colors (1998)

Sous la direction de Mike Nichols, Travolta prête ses traits à un personnage directement inspiré par le Président Bill Clinton. Cette satire politique mordante, écrite par un anonyme dont on saura très vite qu'il s'agit du journaliste Joe Klein, fait mouche.

Les faux pas



Moment by Moment (1978)

Misant sur la popularité de l'acteur et son sex appeal, la réalisatrice Jane Wagner a conçu ce drame romantique dans lequel un jeune homme tombe amoureux d'une femme plus âgée (interprétée par Lily Tomlin). Ce film, dans lequel on compte plusieurs moments ridicules, fut un bide monumental.

Staying Alive (1983)

La suite de Saturday Night Fever, réalisée cette fois par nul autre que Sylvester Stallone. Le fameux numéro Satan's Alley, sensé être le clou d'un gros spectacle à Broadway dans lequel Tony Moreno est la vedette, a depuis longtemps un statut culte dans le monde psychotronique. Et l'on ne parle même pas encore des chansons composées par le frangin Frank Stallone

Two of A Kind (1983)

La réunion de John Travolta et d'Olivia Newton-John ne provoque pas les étincelles attendues, loin de là. Comédie romantique mal écrite, vite montée, qui ne doit son existence qu'à la simple volonté de "faire un coup" au box-office. Cela n'a pas fonctionné.

Look Who's Talking (1989)

Après des années de disette, Travolta a renoué avec le succès au box-office avec cette mauvaise comédie dans laquelle un bébé passe ses réflexions à voix haute. Deux nouveaux opus ont même été réalisés par la suite!

Battlefield Earth (2000)

On rit encore de cette superproduction futuriste, tournée à Montréal, dans laquelle John Travolta arborait un look pour le moins particulier. Cette adaptation du roman de L. Ron Hubbard (le père de la Scientologie) fut l'un des ratages les plus grandioses de ces dernières années.