L'offre a bel et bien été acceptée, comme La Presse l'a révélé hier. Julie Snyder épousera Pierre Karl Péladeau dans «la prochaine année». La démone blonde, qui souffre d'une grosse extinction de voix, a multiplié les interventions à la radio et à la télévision, hier matin, pour confirmer son mariage en 2015 au député du Parti québécois dans Saint-Jérôme.

Aucune date pour la cérémonie n'a cependant été arrêtée. Ces noces attireront inévitablement plusieurs têtes couronnées du milieu des affaires, de la politique et du showbiz. Car Julie Snyder et Pierre Karl Péladeau forment un des couples les plus influents du Québec, et plusieurs personnalités connues gravitent dans leur univers, dont Céline Dion, René Angélil, Brian Mulroney, Pauline Marois, Bernard Landry et Janette Bertrand, pour ne nommer que ceux-là.

En entrevue hier matin, Julie Snyder a confirmé s'être fiancée le jour de son 47e anniversaire de naissance, le 6 août, qu'elle a célébré avec sa famille aux îles de la Madeleine. La bague, que l'animatrice et productrice appelle «la roche», provient de la bijouterie Giroux de Saint-Jérôme.

Julie Snyder a porté son alliance dans divers événements publics, dont Le banquier spécial gala Artis, mais l'avait retirée pour fouler le tapis rouge du gala de l'ADISQ.

Lundi, alors qu'elle enregistrait le talk-show de TVA Ça finit bien la semaine en compagnie de Julie Bélanger et José Gaudet, plusieurs remarques ont été lancées sur son nouveau bijou, sans que Julie Snyder confirme qu'elle allait unir sa destinée à celle de PKP. «Il va probablement falloir réenregistrer ce segment», souligne Julie Snyder.

Ce fut une journée très chargée médiatiquement pour la mère de Thomas, 9 ans, et Romy, 6 ans. En plus de ses futures épousailles, Julie Snyder a publié hier une lettre ouverte dans Le Devoir pour dénoncer les propos du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, qui l'a appelée «la femme de quelqu'un d'autre» ce week-end.

«Quand vous me rabaissez à être la femme de quelqu'un d'autre, vous faites preuve d'un manque de respect envers le public et les femmes en général, qu'elles soient sur le marché du travail ou à la maison», a écrit Julie Snyder dans sa missive.

François Legault s'est finalement excusé, affirmant avoir poussé une blague «sans malice».

Star Académie

Et il y a eu la fameuse controverse sur la propriété des droits d'adaptation de Star Académie, qui a longtemps été une source de tension entre le clan de Julie Snyder et celui de Véronique Cloutier. Vraisemblablement, ce dossier suscite encore des tiraillements.

J'ai mentionné hier que Guy Cloutier avait été le premier à approcher TVA, en 2002, avec une option sur la production de Star Académie. L'ex-producteur - et plusieurs membres de son entourage - a souvent répété cette histoire, autant en privé qu'en public.

Faux et archi-faux, a répliqué Julie Snyder en jurant «sur la tête de ses enfants» que personne d'autre qu'elle au Québec n'a détenu une option ou la totalité des droits d'adaptation de Star Académie. Elle a paraphé un contrat avec Endemol, détenteur de la licence de Star Ac, le 4 février 2002.

Dernier truc concernant Julie Snyder: sa compagnie Productions J aurait bouclé le projet télé de L'été indien avec un déficit d'exploitation se chiffrant autour de 200 000$. Le mythe de la riche productrice qui s'emplit les poches en prend pour son rhume, n'est-ce pas?

Les enquêtes du vilain Zack

Plusieurs lecteurs allumés ont posé la question: est-ce que la direction d'un grand quotidien permettrait à l'un de ses propres reporters d'enquêter sur le cancer d'un collègue chroniqueur, comme cela se passe présentement dans la télésérie Nouvelle adresse?

La réponse est: non. Jamais de la vie. À La Presse, oui, on s'agace et on se picosse beaucoup entre collègues, mais jamais l'un d'entre nous ne publierait un «scoop» sur la maladie mortelle qui affecterait une des vedettes du journal. Ça ne se fait tout simplement pas. Quel serait l'intérêt de publier une telle information?

L'auteur de Nouvelle adresse, Richard Blaimert, a répondu sur les médias sociaux qu'il n'écrivait pas une série documentaire sur le monde des journalistes, mais bien de la fiction. Là-dessus, il a parfaitement raison.

Par contre, comme son oeuvre se veut hyperréaliste, il est tout à fait normal que l'on relève cet aspect moins crédible de la télésérie.

Dans l'épisode diffusé lundi à Radio-Canada, Zack pressait son patron de publier un papier exclusif sur la récidive du cancer de Nathalie (Macha Grenon). C'était assez surréel comme échange. Comme si Nathalie Lapointe devait absolument révéler à ses lecteurs le moindre détail de son état de santé.

Heureusement, le rédacteur en chef du Quotidien Express (Henri Chassé) a torpillé le projet, sauf que Zack a coulé son histoire juteuse au journal concurrent. Ça aussi, c'est assez inusité comme tactique. Je veux bien croire que l'ambitieux Zack convoite à tout prix le poste prestigieux de Nathalie Lapointe, mais à ce point-là, c'est troublant, limite psychopathe.