Une rumeur ensoleillée gronde dans les couloirs de TVA: la production d'Occupation double 6 déménagerait ses fringants célibataires dans le Sud - pensez à la Floride, Cuba, la République dominicaine ou le Mexique - pour toute la durée de la prochaine aventure. Bref, une sortie privilège permanente: tout le monde gagne au jeu de la bouteille!

Imaginez les avantages vestimentaires pour les participants d'OD déjà bronzés. Plus besoin d'enfiler une tuque et des mitaines avant de se tremper le gros orteil dans le spa. Plus besoin d'avoir une vraie «bonne» raison pour exhiber son corps sculpté au gym: le climat tropical favoriserait (et encouragerait fortement) le port du maillot de bain en permanence. Et bye-bye pantalons d'entraînement Adidas, manteaux North Face et bottes Ugg.

Selon une source bien branchée à TVA, les créateurs de la téléréalité vedette souhaitent que «cette sixième saison soit la plus spectaculaire de toutes». De quelle façon? Plusieurs options exotiques ont été étudiées et une décision finale tombera d'ici deux semaines. «Rien n'est encore coulé dans le béton», ajoute notre taupe.

TVA, qui produit Occupation double avec sa filiale JPL, hésiterait à s'envoler au soleil en raison des coûts exorbitants qui découlent d'un tel déménagement. Pendant toute la durée du tournage, il faut notamment loger, nourrir et payer les déplacements de l'équipe.

Par contre, pour les téléspectateurs, une édition Occupation double: Riviera Maya, par exemple, caracolerait en tête des palmarès BBM, c'est clair. Mettons qu'une saucette dans les eaux turquoise des Caraïbes éclipserait toutes les expéditions en Zodiac sur le lac des Deux Montagnes. Et pour les soupers romantiques, imaginez les couchers de soleil, les palmiers, le sable blanc et tout le tralala. Vraiment, un décor enchanteur pour de la télé glamour et dorée, qui vend du rêve à ses accros.

Mais après avoir injecté des millions dans Star Académie, TVA se serrera-t-elle la ceinture d'un cran en cette période d'incertitude économique? Ou investira-t-elle massivement dans cet ambitieux projet?

Départ de Dominique Chaloult

Embauchée par Mario Clément au printemps 2004, la patronne des variétés de Radio-Canada, Dominique Chaloult, quittera la grande tour à l'expiration de son contrat, le 5 juin prochain. Direction: à la maison pour quelques mois puis la production privée, où elle a longtemps officié. «Directrice des variétés, c'est un emploi très prenant avec beaucoup d'administration. Je veux des horaires de travail un peu plus souples. Je veux retourner faire du contenu», confie Dominique Chaloult en entrevue à La Presse.

Parmi ses bons coups à la SRC, Dominique Chaloult a notamment convaincu Guy A. Lepage de prendre les rênes de Tout le monde en parle, en plus de mettre en ondes Le match des étoiles, Le moment de vérité, les deux Bye-Bye de RBO et le gala des Gémeaux de Véronique Cloutier. C'est la directrice générale de la télévision française de Radio-Canada, Louise Lantagne, qui assurera l'intérim.

Voir la télé

Après Ici et là, la branche télévisuelle de l'hebdomadaire Ici que diffuse Vox, c'est au tour de Voir de se téléporter au petit écran. En septembre prochain, Sébastien Diaz (État critique, Sucré, salé) pilotera le magazine culturel hebdomadaire Voir à Télé-Québec. Concept: l'animateur se baladera dans la salle de rédaction du Voir et discutera avec les journalistes de films à voir, de pièces de théâtre à venir, de disques à écouter, de livres à dévorer, de billets de spectacles à acheter ou d'expos à visiter. Le tout entrecoupé de reportages sur des phénomènes culturels ou d'entrevues avec des artistes qui défraient les manchettes.

Télé-Québec songe à diffuser Voir le jeudi soir, jour où paraît la version papier de l'hebdomadaire (220 000 copies partout au Québec). C'est Trio Orange, une branche de Communications Voir, qui bricolera cette émission de 60 minutes. Patricia Beaulieu (Fais ça court!) la réalisera.

Selon Martin Roy, directeur général des programmes de Télé-Québec, Voir comprendra des critiques et «un espace d'analyse et de réflexion» sur la scène culturelle. En plus d'animer, Sébastien Diaz écrira aussi dans le Voir imprimé. Une convergence à petite échelle.

Le président-éditeur de Communications Voir, Pierre Paquet, se défend bien de copier son concurrent Ici, qui a migré vers la télé il y a plusieurs saisons déjà. «Nous ne répondons pas à Ici. Nous étions là bien avant eux», tranche Pierre Paquet.

Maux de lofteurs

Avec un (long) retard pascal, désolé, voici d'autres savoureuses perles linguistiques entendues au dernier gala de Loft Story 6 - La revanche. Mathieu «Cass» Surprenant, le premier évincé, qui pérore sur son duel inachevé avec Mathieu «Big» Baron: «Si je pourrais revenir, je voudrais l'affronter, that's it.» Ouille!

Geneviève, en furie contre Priscilla, démontre l'étendue de son vocabulaire religieux et son sens aiguisé de l'empathie. «Je viens de m'excuser crisse. Si tu les prends pas mes excuses, j'en ai rien à calisser. Fuck. Je m'en calisse.»

Kevins-Kyle, grand adepte de la lalalisation, parle de la tigresse Priscilla: «Elle est arrivée et ça l'a vraiment pas fait l'affaire de tout le monde.» Vrai, Kevins-Kyle, ça l'a fait capoter les autres lofteurs, genre.

Puis, la commentatrice Élodie «outrée» Labbée, remplie de compassion féminine: «Si Dominique a un rush d'acné, c'est vraiment pas de sa faute.»

 

Photo: TVA

Imaginez les avantages vestimentaires pour les participants d'OD déjà bronzés. Le climat tropical favoriserait le port du maillot de bain en permanence.