Qu'est-ce qui frappe le plus quand on pénètre dans l'académie de Sainte-Adèle, qui a subi un relookage à la Décore ta vie (mais avec beaucoup plus de budget) et qui hébergera ses 14 nouveaux pensionnaires dans la nuit du 8 février?

D'abord, l'odeur piquante du chlore de la piscine du manoir Péladeau, qui se mêle aux effluves de peinture fraîche. Ensuite, les couleurs vitaminées, qui explosent un peu partout: jaune banane sur la murale d'entrée, rose gomme balloune dans la chambre des filles, orange pétant dans le local de danse de Geneviève Dorion-Coupal, vert forêt dans le bureau de Monsieur-le-directeur René Angélil et violet vivifiant dans le studio d'enregistrement.

 

En voulez-vous du bonbon décoratif, en voilà. C'est bien simple, l'ex-résidence de feu Pierre Péladeau (sa photo, jaunie et usée, orne encore le mur extérieur de la grande maison) ressemble à une immense boîte de Fruit Loops. Point à ne pas oublier: il s'agit d'un décor de télévision et personne n'y habite en permanence.

«Nous avons une cuvée d'académiciens qui sont jeunes, provocants et audacieux. Les lieux leur ressemblent», note l'animateur des quotidiennes de Star Académie 4, Jean-Pier Gravel, qui accompagnait hier les journalistes (et les pique-assiettes) dans cette visite guidée du manoir appartenant à la famille Péladeau.

Pour décorer les appartements privés des académiciennes, le designer Christian Bélanger a imaginé le choc entre les univers de «Paris Hilton et Tim Burton». Résultat: des fleurs brodées sur les édredons, de gros poufs dorés et d'imposants chandeliers qui pendent devant les miroirs. Note aux ouvriers: les toilettes des filles, où la porte ne cache même pas celle qui s'assoit sur la cuvette, ont sérieusement besoin de rénos. Vite, ça presse.

Chez les gars, un lieu si exigu qu'on imagine mal sept chanteurs y respirer en même temps, les couleurs valsent entre le brun, le vert lime et l'anthracite. Très neutre comme endroit, très masculin.

La salle de cours, où trône un magnifique piano à queue noir, brille moins avec ses rideaux de velours rouge et son mur de pierre. La professeure de chant, Johanne Blouin, y prodiguera ses conseils.

Le petit local de René Angélil contient ses vrais meubles, soit un bureau en bois massif et d'imposants fauteuils en cuir, qui ont été déménagés du club de golf Le Mirage jusqu'à Sainte-Adèle. C'est ici que le directeur de l'Académie échangera avec ses élèves. Un disque triple diamant de Céline Dion tapisse le mur du fond. Évidemment.

Dans le salon adjacent à la salle à dîner, un immense canapé mauve, garni de coussins roses et rouge pâle, repose sur un moelleux tapis gris. Partout dans la maison, que les chroniqueurs ont rebaptisé hier «le castel de Gravel à Sainte-Adèle», des bûches de bois remplacent des sièges et des chaises Louis XV ont été recouvertes d'un tissu de chemise de chasse à carreaux noir et rouge. «C'est l'urbanité contemporaine à la campagne», précise le designer Christian Bélanger, qui a aussi aménagé le restaurant Misto de l'avenue du Mont-Royal.

Pour les disciples de Stéphane Quintal, une grande patinoire extérieure a été aménagée sur les terrains de l'académie. Et si le temps le permet, des feux crépiteront aussi dans la cour arrière.

Et où dormira le concepteur Stéphane Laporte? Dans l'ancienne cabane du jardinier, en retrait de l'académie. Quant à Jean-Pierre Gravel, il créchera à l'hôtel.

Pas de trace de Lindsay

Beaucoup, beaucoup de gens riches (et pas nécessairement célèbres) ont envahi le resto-bar Buonanotte du boulevard Saint-Laurent, vendredi soir, où officiait la DJ vedette Samantha Ronson. Pour ceux qui boudent systématiquement les revues à potins étalées aux caisses des supermarchés, digérez cette info cruciale: Samantha Ronson sort présentement avec Lindsay Lohan, une des starlettes les plus photographiées par des publications «sérieuses» comme Star et Us Weekly. Wo-hoo! Voilà pourquoi les discothèques s'arrachent Samantha Ronson: si Lindsay Lohan accompagne sa dulcinée, ka-ching, c'est un coup de pub inespéré pour le bar qui paie la note.

Pas de chance pour les Montréalais: la maigrelette Samantha a foncé - seule - dans le bar avec son énorme tuque sur la tête et ses gants de fumeuse aux mains. Allez, un petit sourire Sam, ton visage ne craquera pas.

Avant l'arrivée de Samantha Ronson, le DJ montréalais Yo-c a chauffé la foule compact où se pressaient l'acteur américain David Boreanaz (vedette de la série Bones) et les hockeyeurs Guillaume Latendresse du Canadien de Montréal et Sidney Crosby des Penguins de Pittsburgh.

L'ami Sidney Crosby a passé la soirée cloué à sa chaise, tout près de la cabine du DJ. Quand les lumières ont brutalement éclairé le visage des clubbeurs, vers 3 h, un garde du corps a placé son manteau devant le visage de Crosby afin d'éviter que les fans prennent des photos. Ah, les joies de la célébrité.

C'est chaud, c'est chaud

Le banquier de Julie Snyder a encore dominé les sondages BBM du week-end, mais son avance a été grugée par la diffusion du Match des étoiles de la LNH sur RDS. Dimanche soir, 1 535 000 téléspectateurs ont suivi l'ouverture des valises par les beautés et 1 526 000 personnes ont chanté avec Véronic DiCaire, dont le dernier spectacle au Centre Bell a été retransmis par TVA.

Le Réseau des sports a fini au deuxième rang grâce au Match des étoiles des étoiles de LNH (1 007 000 fidèles, en comparaison avec 412 000 l'an dernier). N'oublions pas que Tout le monde en parle, en relâche depuis les Fêtes, reprendra l'antenne dans six jours. Samedi soir, 1 146 000 fans ont syntonisé RDS pour le concours d'habiletés de ces stars du hockey.