Au cours des neuf derniers mois, huit des neuf membres de la haute direction de Gaz Métro (T.GZM.UN) et quatre membres du conseil d'administration ont acquis sur le marché boursier des parts de la Société en commandite Gaz Métro pour une valeur globale de quelque 430 000$.

Au cours des neuf derniers mois, huit des neuf membres de la haute direction de Gaz Métro [[|ticker sym='T.GZM.UN'|]] et quatre membres du conseil d'administration ont acquis sur le marché boursier des parts de la Société en commandite Gaz Métro pour une valeur globale de quelque 430 000$.

Le plus important achat est venu de la présidente et chef de la direction, Sophie Brochu, avec un achat de 6060 parts.

On aura beau mettre la main sur les recommandations des services de recherche des maisons de courtage, il n'en demeure pas moins que la meilleure et la plus solide recommandation d'achat provient, à mon sens, des transactions des hauts dirigeants et administrateurs des sociétés inscrites en Bourse. Quitte à me répéter, la direction d'une entreprise n'a qu'une seule raison d'acquérir en Bourse des actions additionnelles: elle pense dur comme fer réaliser un bon placement.

La mise au point sur les transactions d'initiés étant faite, la Société en commandite Gaz Métro représente un bon placement qui rapporte actuellement un revenu élevé, soit 8,3%.

Gaz Métro est en bonne santé financière: elle peut continuer de verser des revenus de distribution élevés. Elle a accumulé, pour les neuf premiers mois de l'exercice en cours, un bénéfice net de 194,5 millions, soit 1,61$ par part. Ce qui représente une hausse de 28,8%, à comparer à la même période de l'an passé.

À quoi attribue-t-on cette bonne performance de Gaz Métro?

Réponse de Sophie Brochu, présidente et chef de la direction: «Au Québec, la position concurrentielle du gaz naturel par rapport au mazout lourd est demeurée favorable au cours du dernier trimestre et ce, malgré la hausse des cours gaziers. Depuis le début de l'exercice, Gaz Métro a vu ses ventes dans le service interruptible du marché industriel progresser de façon importante, pour atteindre, à travers des contrats à court terme, 240 millions de mètres cubes de gaz naturel, confirmant l'intérêt accru pour le gaz naturel.»

De plus, ajoute Mme Brochu, Gaz Métro a réussi son entrée au Vermont dans le marché de la distribution de l'électricité.

Au chapitre des bonnes nouvelles, rappelons que Gaz Métro, de concert avec Boralex, a obtenu deux projets éoliens (272 MW) dans le cadre du récent appel d'offres d'Hydro-Québec. Gaz Métro et ses partenaires dans le projet Rabaska ont par ailleurs conclu une entente préliminaire avec la filiale américaine de Gazprom. Cette entreprise se joindra au partenariat du terminal, tout en contractant la totalité de la capacité de regazéification.

Mme Brochu voit dans ces projets de diversification un potentiel de croissance attrayant qui peut se traduire par une augmentation du rendement sur les capitaux propres.

Lors de chacun des trois premiers trimestres, Gaz Métro a déclaré une distribution de 31 cents par part. En maintenant ce niveau de distribution pour le quatrième trimestre, cela procurera aux détenteurs un revenu de 1,24$ la part, soit un rendement de 8,3% par rapport au cours actuel de la part sur le marché. Gaz Métro se négocie ces temps-ci autour de 15$ la part.

Lors des 52 dernières semaines, l'unité de Gaz Métro s'est échangée entre un haut de 17,33$ et un bas de 13,77$. À 15$, elle se négocie aujourd'hui en plein milieu ou presque de la fourchette de la dernière année.

Du côté des mauvaises nouvelles, les volumes de gaz naturel distribués au Québec lors du troisième trimestre ont baissé de 16,6%; pour l'ensemble des neuf premiers mois, on parle d'une diminution de 3,2%.

D'où viennent ces baisses? Elles s'expliquent en grande partie par la cessation des activités de génération électrique, pour une période indéterminée, de TransCanada Energy Ltd (TCE), à Bécancour.

Pour compenser ces baisses, Gaz Métro pourra augmenter ses tarifs à compter du 1er octobre.

Comptant sur des actifs de 3,3 milliards et 1300 employés, Gaz Métro dessert actuellement quelque 171 000 clients au Québec.

Gaz Métro détient une filiale américaine, la Northern New England Energy Corporation (NNEEC). Cette société regroupe Vermont Gas Systems, le seul distributeur gazier du Vermont, et Green Mountain Power Corporation, le deuxième distributeur d'électricité en importance au Vermont.

De plus, Gaz Métro possède des participations financières majeures dans les transporteurs de gaz naturel Gazoduc Trans Québec&Maritimes et Portland Natural Gas Transmission System ainsi que dans une entreprise de réservoirs de gaz naturel, soit Groupe Intragaz.