Quoi voir cette semaine ? Voici nos critiques des derniers films sortis en salle ou sur une plateforme.

Le mal n’existe pas : La poésie de la contemplation

« Dans le sillon de Drive My Car, sans être aussi abouti, Le mal n’existe pas aborde – souvent en voiture – plusieurs thèmes semblables, avec autant de mélancolie et de sens dramatique. Qu’est-ce qui pousse l’homme à être un loup pour l’homme ? semble demander Ryusuke Hamaguchi dans cette œuvre prégnante et délicate, dont la conclusion reste ouverte à toutes les interprétations », écrit notre chroniqueur Marc Cassivi.

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I Saw the TV Glow : Les enfants de la télé

« Si rose soit l’univers de leur émission fétiche, Jane Schoenbrun abandonne ses personnages à un avenir plutôt sombre et les spectateurs, tétanisés, à des questions sans réponses. Il existe des films qui nous échappent sur le coup, nous bousculent, puis nous hantent longtemps après les avoir vus. I Saw the TV Glow est l’un de ces films », raconte notre journaliste Manon Dumais.

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L’ouragan F.Y.T. : La grotte des enfants perdus

« En transposant L’Ouragan Fuck You Tabarnak !, son court métrage culte de 2013, en long métrage, Ara Ball (L’amour se creuse un trou) risquait d’édulcorer son personnage de jeune délinquant, qui défonce le quatrième mur en vociférant sa révolte au spectateur, ou de le rendre encore plus détestable. Or, avec la collaboration de la scénariste Tania Duguay-Castilloux, le réalisateur a préservé l’essence de l’Ouragan, pour qui le court métrage servait de percutante présentation, en tentant de l’amener sur le chemin de la rédemption. Ou, du moins, de trouver l’équilibre dans le chaos », explique notre journaliste Manon Dumais.

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Back to Black : Amy édulcorée

« Sam Taylor-Johnson met en scène une Amy Winehouse caricaturale, qui ne transcende jamais les lieux communs. Sa courte vie ainsi condensée ressemble à un roman-savon générique d’artiste célèbre. Une page Wikipédia faite film dont on aurait arrondi les angles trop tranchants, de l’adolescence heureuse dans une famille juive portée sur les arts, jusqu’à la mort, évoquée seulement dans le générique de fin. Malheureusement, on n’y croit pas », écrit notre chroniqueur Marc Cassivi.

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The Strangers : Chapter 1, de Renny Harlin : Les visiteurs du soir

« Ni antépisode du film de 2008 ni suite de celui de 2018, The Strangers : Prey at Night, de Johannes Roberts, où les tueurs étaient tués, ce troisième volet intitulé The Strangers : Chapter 1 repart sur de nouvelles bases… en reprenant les mêmes éléments. Avec moins de talent, moins de suspense, moins de surprises », explique notre journaliste Manon Dumais.

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IF : Nouveau classique pour toute la famille

« Le générique d’ouverture d’IF rappelle la scène de Carl et d’Ellie qui vieillissent ensemble dans Up. De beaux moments de la vie tranquillement teintés par la maladie d’un être cher. C’est touchant et tragique », écrit notre journaliste Pascal Leblanc.

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