À 17 ans, après avoir déposé son curriculum vitae chez McDonald’s, Paul Arcand cogne avec un ami à la porte de la station de radio de son Saint-Hyacinthe natal, CKBS. Leur projet d’émission sera refusé, mais le jeune Paul, lui, embauché.

Épisode 7 : Paul Arcand

« Je pense qu’on dérange, plus qu’on influence », dit Paul Arcand. À l’approche de sa dernière édition de Puisqu’il faut se lever, l’animateur parle de ses débuts au micro à 17 ans, de ses rapports avec les élus et de l’influence de sa mère sur son éthique de travail.

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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

L'animateur Paul Arcand en compagnie du journaliste Dominic Tardif dans le cadre de l'enregistrement du balado Juste entre toi et moi

Trois citations tirées de notre entretien

À propos du retour en politique de son ancien collègue Bernard Drainville

« Quand il m’a dit : “Je retourne, je me présente pour la CAQ”, j’ai répondu : “Es-tu ben sûr ? Me semble que la vie n’est pas si mal quand on fait ce qu’on fait. L’été, on est tranquille. Toi, tu t’en vas te promener dans les centres d’achats, faire du porte-à-porte.” Mais en même temps, il y en a qui ont la piqûre. C’est comme les entraîneurs au hockey qui veulent toujours revenir. »

À propos de son émission Conversation secrète

« Votre collègue de La Presse [Hugo Dumas] avait fait une liste : vous devriez inviter un tel, un tel. On avait pensé à tout le monde sur sa liste, mais les gens ne veulent pas. Marcel Aubut a dit non, Guy Cloutier a dit non. […] Toute personne qui a une histoire mérite d’être interviewée, il s’agit après de déterminer comment ça se fait, ce n’est pas une free ride. J’ai déjà refusé de faire des entrevues parce que je n’étais pas confortable avec la personne ou parce qu’on aurait voulu me mettre des bâtons dans les roues. »

À propos de sa réputation d’intervieweur impitoyable

« Je me souviens [qu’à l’époque de l’émission Arcand à TVA], on avait eu l’idée de recevoir Lise Dion et Yvon Deschamps. Et Lise Dion avait dit à mon équipe : “Mais je n’ai rien fait de mal, pourquoi j’irais à son émission ?” […] Les gens pensent toujours qu’on est un seul style, mais je ne vais pas interviewer une victime d’acte criminel de la même façon qu’un politicien qui me demande de l’élire pour gérer l’argent du public. Le ton est variable. »

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