Dans Juste entre toi et moi, le journaliste Dominic Tardif sort des sentiers balisés de l’entrevue traditionnelle, le temps d’une plongée en profondeur dans le parcours et l’œuvre de ses invités. Réflexions, anecdotes, confidences : ces riches entretiens sont autant d’occasions d’entendre des personnalités médiatiques et culturelles ouvrir leur cœur et déployer leur pensée. Cette semaine : Claude Meunier.

Épisode 6 : Claude Meunier

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Claude Meunier en compagnie du journaliste Dominic Tardif.

Plutôt que se transformer en nouveau Paul McCartney, comme il en rêvait, Claude Meunier est devenu l’architecte de plusieurs des projets les plus marquants de l’histoire de l’humour québécois. Il raconte les vraies personnes qui ont inspiré ses inoubliables personnages, dans cet entretien généreux en rires, en anecdotes et en éloges de ses amis.

Trois citations tirées de notre entretien

À propos de Michel Côté

« C’était un monstre de jeu. C’était un grand, Michel. Il avait un talent inouï, d’une grande précision. Comme me disait Marc [Messier] l’autre jour : avec Michel, il n’y avait jamais rien qui dépassait. C’était un gars très exigeant envers lui-même. Il était toujours en remise question, très perfectionniste. Les gars étaient tellement bons pour jouer Broue. La dernière représentation de Broue [en avril 2018] était peut-être la perfection, c’est peut-être la meilleure fois que je l’ai vue. »

À propos de Marc Messier

« Tout le monde sait que c’est un immense acteur, mais c’est à peu près le gars qui a gagné le moins de prix au Québec. C’est hallucinant, même si lui, il ne s’en fait pas avec ça pantoute. Marc, c’est un géant. C’est le Roger Moore du Québec. C’est un esprit d’acteur, dramatique et comique, mais il y a toujours Marc Messier qui passe à travers. Prends Réjean, qui n’a pas de qualité : Marc joue ça et tout le monde le trouve sympathique. Il a un charisme inouï. »

À propos du personnage de Thérèse

« Il y avait une de mes tantes qui était une vraie Thérèse et que j’aimais beaucoup, beaucoup. Elle était toujours un peu space, comme Thérèse est space. Au début, quand le monde disait que Thérèse était niaiseuse, je répondais : Thérèse n’est pas niaiseuse, elle est schizoïde, c’est une poète, elle fuit ce monde qui est tellement ennuyant pour elle. Thérèse, c’est un poème. »

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