Dans Juste entre toi et moi, le journaliste Dominic Tardif sort des sentiers balisés de l’entrevue traditionnelle, le temps d’une plongée en profondeur dans le parcours et l’œuvre de ses invités. Réflexions, anecdotes, confidences : ces riches entretiens sont autant d’occasions d’entendre des personnalités médiatiques et culturelles ouvrir leur cœur et déployer leur pensée. Cette semaine : Christine Beaulieu.

Épisode 5 : Christine Beaulieu

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Enregistrement du balado avec Christine Beaulieu

Au théâtre, comme dans la vie, il faut savoir s’ouvrir aux autres, pense Christine Beaulieu. Une idée que la comédienne met en pratique dans cet entretien durant lequel il est question de son rapport à la beauté de la nature, de son amitié avec le peuple innu et, bien sûr, d’hydroélectricité.

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Trois citations tirées de notre entretien

À propos du tournage du film Nouveau-Québec de Sarah Fortin

« Là-bas, à Schefferville, c’est nous les Allochtones qui sommes étrangers, il y a beaucoup plus d’Autochtones. Je vivais ce sentiment d’étrangeté pour la première fois et ça fait du bien. Je comprends peut-être mieux comment on se sent quand on n’est pas dans la majorité. […] C’est dur à expliquer, mais c’est comme si les Innus étaient plus branchés sur la terre, sur l’essence de la vie, alors que nous, on est loin de notre essence. Mon contact avec les autochtones, c’est ça que ça me fait : ça me branche sur ma vérité. »

À propos de la possibilité d’une suite à J’aime Hydro

« Il y a en ce moment un énorme changement au plan de la gestion énergétique, ce n’est pas le matériel qui manque pour continuer. C’est très bouleversant pour moi, je suis comme dans une impasse. Plein de gens me disent : “C’est plus important que jamais que tu continues.” En effet, ils ont raison, mais en même temps, ça demande de l’énergie et j’ai toutes sortes d’autres projets créatifs qui m’animent. Ce sont des choix difficiles à faire. »

À propos de l’influence Serge Bouchard

« Serge disait qu’il ne faut pas chercher le bonheur seulement dans ce qui nous rend joyeux. Les peines, les difficultés, c’est ce qui fait qu’on apprécie les moments joyeux. Une peine d’amour, c’est dur, mais câline que t’es vivant, quand t’es en peine d’amour. Tu vibres de partout, ton cœur veut exploser. Alors si t’as besoin de pleurer, pleure ! T’es vivant quand tu pleures. Toutes les émotions qu’elles soient positives ou négatives sont des preuves de vie. Il faut les accepter et les embrasser. »

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