« Raconter, pour mon père, c’est un truc naturel », explique le fils aîné de Marcel Sabourin, Jérôme. « Il peut parler pendant des heures, il est inarrêtable. Et il a un côté hypnotique, parce que chez mon père, tout est fou, mais tout se tient en même temps. »

Épisode 3 : Marcel Sabourin

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Le comédien Marcel Sabourin en compagnie du journaliste et animateur du balado Dominic Tardif.

Avec Marcel Sabourin, tout est fou, mais tout se tient. Le légendaire acteur nous accueille chez lui, le temps d’une véritable leçon d’émerveillement, durant laquelle il est question de son rejet catégorique de la médisance, des chansons qu’il a écrites pour Robert Charlebois et du mystère inouï de la vie.

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Trois citations tirées de notre entretien

À propos de sa prise de conscience linguistique lors de sa première visite à Paris

« Je me suis bien rendu compte que je ne parlais pas le beau parler français et que pour parler le beau parler français, comme acteur, il me faudrait contrecarrer 236 circuits à l’intérieur de moi et de mon cerveau. Alors si tu contrecarres 236 circuits, la parole ne s’épanouit pas à l’aise et heureuse d’aller là où elle va telle qu’elle est. »

À propos de sa chanson préférée parmi celles qu’il a écrites pour Charlebois

« Chu d’dans [la deuxième partie de la fresque Fu Man Chu], c’est assez l’fun. Parce que oui, on est d’dans. Tout le monde est d’ans. L’univers est d’dans. Il n’y a pas moyen de ne pas être dedans. Ç’a été écrit sur un bord de table, parce que Robert ne voulait plus écrire de chansons. »

À propos de ses parents

« C’est sûr et certain que ce qu’ils m’ont légué, c’est d’être attentif aux autres et heureusement, parce qu’un acteur, c’est attentif à lui-même, c’est plein de lui-même. Heureusement que mon père était pharmacien : ça m’a éveillé à la souffrance des gens. Même si je suis acteur et très égocentrique, je suis touché facilement. »

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