Le personnage de comédie musicale qui ressemble le plus à Gregory Charles ? L’épouvantail dans The Wiz (1978), la version noire du Magicien d’Oz. Mais contrairement à cette créature fictive, Gregory possède bel et bien un cerveau.
Épisode 1 : Gregory Charles
Dans cet entretien à l’image de son esprit encyclopédique, Gregory Charles parle du parcours fascinant de son père, de son passage du monde de la musique classique à celui de la télé, de racisme, d’éducation, de son amour pour les comédies musicales ainsi que du nouvel album de Karkwa.
Trois citations tirées de notre entretien
À propos de son admiration pour les autres artistes
« C’est vrai que souvent, quand je suis avec des artistes, il y a des chances que je connaisse mieux leur répertoire qu’eux-mêmes. Mais moi, j’échangerais les milliers de chansons que j’ai en tête pour avoir écrit deux chansons de Michel Rivard ou de Pierre Lapointe. J’échangeais toutes mes connaissances musicales pour le génie de Vincent Vallières, Ariane Moffatt, Paul Piché ou Richard Séguin. »
À propos de son père
« Mon père me disait toujours qu’une petite injustice, c’est une grosse injustice et, si on n’essaie pas de les réparer toutes en même temps, on n’y aboutira jamais, jamais. »
À propos de Karkwa
« Je ne sais même pas s’ils savent à quel point je suis un fan et le nombre de fois que je les ai vus en show. Karkwa, c’est un groupe comme Yes ou Emerson, Lake & Palmer, c’est un groupe de cette force-là. […] Je souhaite à tout le monde, surtout à ceux qui disent qu’il faut protéger notre culture, de prendre une soirée pour écouter Karkwa de A à Z. C’est génial. »