L’Union des écrivaines et des écrivains québécois a une nouvelle directrice générale. Geneviève Lauzon prend ainsi la relève d’Angelica Carrero, qui avait assuré l’intérim au cours des derniers mois, en remplacement de Laurent Dubois.

Titulaire d’une maîtrise en études françaises de l’Université de Montréal, Mme Lauzon a œuvré pendant toute sa carrière professionnelle au sein de l’UNEQ, gravissant tous les échelons depuis son embauche en 2000 à titre de secrétaire-réceptionniste. Elle a depuis notamment été responsable des programmes de diffusion et de formation en plus d’occuper le poste de directrice des services aux membres et des relations professionnelles. Parallèlement à son travail au sein de l’organisme, elle a elle-même publié deux romans : Un amour de sœur (Lanctôt éditeur) en 2002, finaliste au Prix littéraire Archambault de la relève et C’est fou comme une simple phrase (Lanctôt éditeur) en 2005. Elle a aussi contribué plusieurs textes en collectifs.

Dans le cadre de ses fonctions, Geneviève Lauzon a ainsi contribué activement à la mise en place de plusieurs outils de formation en plus de participer à la bonification des programmes de diffusion tels que les « tournées-rencontres », « Parlez-moi d’une langue ! » ou « La culture à l’école ».

« Grâce à sa grande expérience, Geneviève Lauzon connaît l’UNEQ comme le fond de sa poche, a écrit dans un communiqué le président de l’UNEQ, Pierre-Yves Villeneuve. Elle a une connaissance profonde du milieu littéraire, des défis auxquels font face les écrivaines et les écrivains ainsi que des chantiers à venir pour le syndicat. Il ne fait aucun doute pour le conseil d’administration qu’elle saura consolider l’équipe de l’UNEQ, rétablir la confiance des membres envers l’organisation, et que sous sa gouverne, l’UNEQ pourra pleinement assumer son rôle d’association des artistes de la littérature. »

En tant que directrice générale, Mme Lauzon entend effectivement poursuivre la consultation des membres en vue de la reprise des négociations d’ententes collectives, tout en travaillant à la refonte des statuts et règlements de l’UNEQ ainsi qu’au sort de la Maison des écrivains, actuel siège de l’organisme, avenue Laval, près du carré Saint-Louis, à Montréal.

Rappelons que l’UNEQ est sous le feu des critiques depuis la mi-décembre, depuis que des cotisations imposées aux membres (2,5 %) et aux non-membres (5 %) ont fait l’objet d’un vote dans une assemblée générale virtuelle où seuls 46 votants sur quelque 1600 membres étaient présents. Aussi, la direction avait décidé de mettre en vente la Maison des écrivains, une décision entérinée par le conseil d’administration sans aucune consultation officielle. Le conseil s’est depuis ravisé en établissant en mars dernier un moratoire de 18 mois afin de donner aux personnes ou aux groupes intéressés la possibilité de déposer des projets d’acquisition ayant pour mission de promouvoir la littérature ou le métier d’écrivain.