Dominique Fortier n’a peut-être pas remporté le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco l’an dernier, mais l’écrivaine québécoise en intègre le conseil littéraire à titre de « représentante des lettres canadiennes d’expression française », succédant à ce poste à la grande Marie-Claire Blais.

C’est « le cœur gonflé de fierté » que sa maison d’édition Alto a fait cette annonce lundi.

On peut dire en effet que Dominique Fortier sera en prestigieuse compagnie au sein de ce conseil qui est composé de dix membres de l’Académie française, dont Dany Laferrière, Hélène Carrère d’Encausse, Amin Maalouf et Jean-Christophe Rufin, de quatre membres de l’Académie Goncourt, dont Tahar Ben Jelloun et Philippe Claudel, ainsi que de représentants des lettres congolaises, belges, helvétiques, sous la présidence de S.A.R. la princesse de Hanovre.

Doté d’une bourse de 25 000 euros (37 000 $), le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco récompense depuis 1951 un écrivain pour l’ensemble de son œuvre. De grands noms de la littérature mondiale l’ont déjà remporté, tels Jean Giono, Eugène Ionesco, Françoise Sagan et Marguerite Yourcenar. Les trois seuls Québécois à figurer dans cette liste sont Anne Hébert en 1976, Marie-Claire Blais en 2002 et Michel Tremblay en 2017.

Les membres du conseil sont aussi appelés à décerner la Bourse de la découverte, qui est remise au meilleur premier roman francophone.

L’œuvre de Dominique Fortier est déjà auréolée de nombreux prix, dont le Renaudot en 2020 pour Les villes de papier. En 2022, elle a fait partie de cinq finalistes du Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco, remporté en octobre par l’écrivaine d’origine libanaise Vénus Khoury-Ghata.