L’agence marketing Bofu vient d’annoncer l’acquisition des technologies web Social Tipster et CoderChamp, en plus de mettre la main sur le prestataire de services marketing en ligne LeadLeaps. Si la PME jérômienne est en plein envol, c’est qu’elle pense les choses différemment. Portrait d’une équipe qui rend le marketing accessible aux entreprises, petites et grandes.

Peu de nouveaux entrepreneurs engagent un employé à temps plein avant de s’embaucher eux-mêmes. C’est pourtant le pari qu’ont fait les cofondateurs de Bofu, Maxime Sincery et Marc-Antoine Rioux, qui sont respectivement les employés numéro deux et quatre de leur propre entreprise. « Nous avons d’abord embauché Élodie Lévesque-Filiatreault, aux communications, qui s’occupait de la gestion quotidienne et du service client. Cela nous a permis de solidifier la structure pour que l’entreprise roule déjà au moment où Maxime et moi quitterions nos emplois, se rappelle Marc-Antoine Rioux. Cette prudence fait qu’aujourd’hui, nous pouvons croître et faire face aux aléas économiques sans avoir peur de devoir supprimer des postes. »

Pari remporté, puisque la croissance est bel et bien au rendez-vous. La PME, qui fête ses cinq ans, compte aujourd’hui une dizaine d’employés et embauchera une nouvelle personne d’ici décembre et trois recrues en 2024.

Sur le plan financier, Bofu a quadruplé son chiffre d’affaires cette année. Selon le cofondateur, cette croissance exponentielle est possible grâce à la taille de l’industrie, mais surtout à l’approche de son équipe.

Nous sommes en compétition avec de très gros joueurs, mais il y a beaucoup de place pour les entreprises comme la nôtre qui offrent un travail de haut niveau à un prix raisonnable.

Marc-Antoine Rioux, cofondateur de Bofu

L’agence compte dans son portfolio des clients aussi variés que des PME de Saint-Jérôme, des entreprises québécoises établies comme la Fromagerie Victoria, des marques internationales comme K-Way ou des entreprises médiatiques comme 3 fois par jour.

Les services offerts par Bofu pourraient se résumer en deux grandes catégories : la génération de « prospects », c’est-à-dire amener des clients potentiels aux entreprises qui proposent des services, et la génération de revenus, c’est-à-dire engendrer des ventes aux commerces qui offrent des produits.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Bofu, qui fête ses cinq ans, compte aujourd’hui une dizaine d’employés. Sur la photo : Marc-Antoine Rioux, Eugénie Cardinal, Élodie Lévesque-Filiatreault et Maxime Sincery.

Pour Marc-Antoine Rioux, Bofu se distingue notamment par sa transparence et son style collaboratif en s’arrimant aux opérations des clients et en s’assurant qu’ils comprennent comment le marketing web influe sur leurs activités.

Si nous faisons sonner leur téléphone 100 fois par jour, mais qu’ils ne peuvent soutenir cette demande, ce n’est pas gagnant ! C’est pourquoi nous adoptons une approche collaborative.

Marc-Antoine Rioux

Comprendre l’impact du web est crucial dans le contexte actuel de la loi 25 (Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels dans le secteur privé) en matière de protection des renseignements personnels. « Il y a des changements à effectuer dans son site web, mais également dans ses processus de gestion au niveau du personnel. Il est donc utile de se tourner vers des professionnels qui peuvent aider à se protéger. »

Que reste-t-il à atteindre pour une jeune pousse laurentienne qui compte déjà des clients à travers l’Europe et l’Amérique ? Marc-Antoine Rioux répond du tac au tac : « La croissance pour la croissance n’est pas l’objectif. Nous voulons offrir du très bon marketing accessible à tous. Pas juste aux grandes entreprises. »