(Vancouver) Huit ans jour pour jour après que la Colombie-Britannique a déclaré une urgence de santé publique, le premier ministre David Eby a affirmé que la crise des drogues toxiques a eu un « impact catastrophique » sur les familles et les communautés.

M. Eby a dit dans un communiqué que les décès liés aux drogues toxiques ont eu des conséquences néfastes sur les amis et les proches de ceux qui ont disparu, ainsi que sur les travailleurs de première ligne qui font face aux dommages continus causés par la dépendance et les décès liés à la drogue.

Il soutient que la situation doit être reconnue comme une « crise de santé », alors que son gouvernement tente de bâtir et d’améliorer le système de soins de santé mentale et de traitement des dépendances dans la province.

La responsable provinciale de la santé, la Dre Bonnie Henry, a déclaré dans un communiqué publié dimanche que l’urgence de santé publique a mis la province à rude épreuve de « manière sans précédent ».

La Dre Henry dit que les consommateurs de drogue viennent de « tous les horizons », souvent confrontés à des traumatismes, et que ceux qui tentent de se libérer de la dépendance doivent passer par un processus de guérison qui n’est pas « linéaire » ou qui ne repose pas sur une abstinence totale.

Le Vancouver Area Network of Drug Users a indiqué dans un communiqué que cet anniversaire survient alors que la crise « s’est transformée en une question politique toxique », et qu’il organisera, avec d’autres associations de toxicomanes, une assemblée publique dimanche pour aborder l’urgence de santé publique.