(Halifax) L’organisme de surveillance de la police de l’Ontario affirme qu’aucune accusation criminelle ne devrait être portée contre deux policiers de la GRC qui ont tiré par erreur sur un passant à l’extérieur d’une caserne de pompiers de la Nouvelle-Écosse alors qu’ils cherchaient l’homme responsable d’une tuerie de masse qui a coûté la vie à 22 personnes.

En avril 2023, l’Unité des enquêtes spéciales de l’Ontario (UES) a été chargée de déterminer si l’investigation avait révélé de nouvelles informations sur ce qui s’est passé à la caserne de pompiers d’Onslow le 19 avril 2020.

Quelques mois plus tard, l’UES a confirmé que de nouveaux renseignements avaient été dévoilés. L’unité a alors commencé à enquêter pour déterminer si ces conclusions auraient pu avoir un impact sur la décision de l’organisme de surveillance de la police de la Nouvelle-Écosse en mars 2021 de disculper les policiers d’actes répréhensibles.

Dans un rapport publié vendredi, l’UES indique que l’enquêteur a appris que l’homme que la police croyait être le tueur avait nié s’être enfui juste avant que les deux policiers n’ouvrent le feu, et qu’il avait insisté sur le fait qu’il n’avait pas entendu d’ordres précis de la police, contrairement à ce que les officiers ont témoigné.

L’UES a toutefois conclu qu’aucune accusation criminelle n’était justifiée parce que les policiers avaient des motifs raisonnables de croire que l’homme qu’ils visaient était le tueur et qu’il « poursuivrait son massacre ».

Le rapport de l’UES soutient que les nouvelles preuves n’indiquent pas un scénario plus incriminant de ce qui s’est passé ce jour-là, car il est raisonnable de penser que les deux agents ont agi de manière justifiée.