En ce jour de la fête des Mères, j'avoue sincèrement que cette semaine, mon coeur de mère en a pris un coup.

En ce jour de la fête des Mères, j'avoue sincèrement que cette semaine, mon coeur de mère en a pris un coup.

Comment peut-on expliquer cette violence intolérable envers nos enfants? Je n'en peux plus d'entendre les extraits du procès du Dr Turcotte, expliquant entre autres que le petit Olivier criait «non papa, non papa» en recevant plus de 29 coups de couteau... Imaginez un seul instant la détresse de ces deux petits amours!

Et cet autre père qui a décidé de mettre le feu à ses trois enfants. Deux en sont morts et un troisième a survécu, mais son âme et son coeur sont à jamais meurtris.

Et cette maman qui a choisi de s'enlever la vie en emmenant son fils de 5 ans avec elle, ce petit bout de chou qui s'est senti glissé dans l'eau sans pouvoir même se débattre parce qu'il était attaché.

Et le corps de la petite Jolène retrouvé plus de 12 ans après sa disparition. Que s'est-il passé? Qu'a-t-elle subi avant de mourir?

Pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe avec notre société? Sommes-nous à ce point incapables de protéger nos enfants contre cette violence gratuite découlant d'adultes incapables de gérer leurs émotions au point de s'en prendre aux plus faibles, leurs enfants?

Ne pourrait-on pas s'engager individuellement à demander de l'aide lorsque tout nous semble impossible? Pourrait-on collectivement s'obliger à fournir les ressources nécessaires à ces gens qui vivent des épreuves trop difficiles à gérer pour leurs capacités? Pourrait-on enfin s'ouvrir les yeux et regarder autour de nous pour tenter de détecter les signaux de détresse et peut-être sauver la vie d'un enfant?

Nous devons rallier toutes nos forces et nos efforts, nous devons former un consensus et nous donner comme mission de protéger nos enfants à tout prix. Cette semaine, lors des élections fédérales, le peuple québécois a démontré qu'il était capable de changer radicalement les choses lorsqu'il atteint un point de non-retour.

Qu'attendons-nous pour nous lever et crier haut et fort que l'on ne touche pas à nos enfants, un point c'est tout?