Dans le site officiel du G20, il y est indiqué que les dirigeants des pays «se pencheront sur une vaste gamme d'orientations destinées à rééquilibrer l'économie mondiale». Ceci fait suite à l'entente conclue lors du sommet de Pittsburgh alors que les pays du G20 se sont engagés à évaluer leurs politiques nationales afin qu'elles soient plus alignées vers une croissance plus durable et plus équilibrée.

Dans le site officiel du G20, il y est indiqué que les dirigeants des pays «se pencheront sur une vaste gamme d'orientations destinées à rééquilibrer l'économie mondiale». Ceci fait suite à l'entente conclue lors du sommet de Pittsburgh alors que les pays du G20 se sont engagés à évaluer leurs politiques nationales afin qu'elles soient plus alignées vers une croissance plus durable et plus équilibrée.

Il est donc étonnant de constater que l'économie verte ne soit pas un des thèmes de discussion du sommet. Pourtant, plusieurs experts prétendent que le virage vers l'économie verte doit être considéré comme un moyen privilégié pour relancer le développement.

Il est heureux de constater que, de plus en plus, les entreprises désirent réduire leur consommation d'énergie, diminuer la pollution et leurs déchets, combattre les changements climatiques tout en développant des produits à valeur ajoutée et en augmentant leur niveau de productivité.

Mais pour accélérer cette conversion, il faudra forcément adopter de nouvelles technologies - des technologies propres -, développer de nouveaux produits et être en mesure de mieux répondre aux nouvelles demandes de la société.

Il est intéressant de noter que selon le SEF Alliance du programme des Nations unies pour l'environnement, les technologies propres génèrent plus d'emplois par dollar investi que les industries traditionnelles. Ces innovations permettent aussi de réduire l'impact sur l'environnement, prévenir la diminution de la biodiversité tout en réduisant l'exploitation démesurée des ressources naturelles.

Notre défi au Québec est donc d'accélérer le développement des technologies propres et de les rendre accessibles aux entreprises afin qu'elles progressent et prospèrent au niveau international. C'est un défi qui interpelle bien sûr les entreprises et les consommateurs, mais aussi tous les niveaux de gouvernement, les investisseurs ainsi que les chercheurs.

Néanmoins, la coopération et la coordination internationales seront indispensables pour élaborer des outils de mesure et d'analyse afin de mettre en évidence les effets potentiels de l'économie verte et des technologies propres non seulement sur les plans économique et environnemental, mais aussi sur le plan social.

Le Sommet du G20 aurait été un moment fort approprié pour activer cette coordination.