L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

Les déboires de Juste pour rire et l’avenir des festivals

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Une soirée aux Francos…

Coup dur dans l’industrie de l’humour : le Groupe Juste pour rire, qui a des problèmes financiers, s’est protégé de ses créanciers. Le festival Juste pour rire n’aura pas lieu cet été. Qu’arrivera-t-il maintenant ? L’entreprise sera probablement vendue, en un seul morceau ou en pièces détachées, par le tribunal au cours des prochains mois. Doit-on s’inquiéter pour l’avenir des autres grands festivals qui font la renommée de Montréal ? Les organisateurs de nombreux évènements qui offrent une programmation gratuite se sont plaints cette semaine d’une baisse de leurs revenus. Certains réclament une hausse des subventions, d’autres aimeraient pouvoir instaurer des places VIP payantes dans leurs festivals…

Lisez l’article « La fin des programmations extérieures gratuites ? », d’Alexandre Vigneault

Des cellules pour les jeunes « tannants »

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Seule une base de lit en béton meuble l’espace où sont mis en retrait les jeunes au centre jeunesse Cartier, à Laval.

Trop de jeunes hébergés. Un centre de réadaptation vétuste. Pas assez de locaux. À Laval, la direction de la protection de la jeunesse utilise des salles d’isolement qui ressemblent à des cellules de prison pour mettre « en retrait » des enfants qui n’ont parfois que 9 ans. Parfois pour des faits aussi banals que d’avoir été agité durant l’heure de repos dans leur chambre. « On va en faire des monstres », a dit une source à nos collègues Ariane Lacoursière et Caroline Touzin. Une autre source ajoute : « Si j’aménageais une pièce comme cela dans mon sous-sol pour y enfermer mes enfants quand ils sont tannants, on appellerait la DPJ et je me ramasserais en prison. »

Lisez l’enquête « Des “tannants” en retrait dans des cellules », d’Ariane Lacoursière et Caroline Touzin

Éloge du vice

PHOTOMONTAGE VERÓNICA PÉREZ, LA PRESSE

Vous aimez les charcuteries, un petit verre de blanc ici, un autre de rouge là, vous lever tard et procrastiner, parfois ? Sans doute est-il temps d’arrêter de vous autoflageller.

Tout le monde a le droit d’avoir de petits vices qui font du bien et rendent la vie (encore plus) agréable. Notre collègue Silvia Galipeau nous rappelle que « la course à la perfection » est utopique, irréaliste, nuisible, et qu’il faut plutôt accepter ses petites mauvaises habitudes. « Chacun, on a nos forces et nos faiblesses. Et on a nos plaisirs », dit le psychologue Nicolas Chevrier. En prime dans ce dossier : quelques conseils pour en finir avec l’autoflagellation.

Lisez le dossier « Éloge du vice », de Silvia Galipeau

Un harceleur dédommagé

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

L’IVAC dédommage un harceleur condamné au criminel qui « rend la vie impossible » à son ex-conjointe.

Alexandre* est un harceleur condamné au criminel qui « rend la vie impossible » à son ex-conjointe. Or, même s’il est le harceleur dans cette histoire et qu’il a été condamné à 14 mois de prison pour ses gestes, Alexandre reçoit de l’État québécois… des indemnités pour les victimes d’actes criminels (IVAC). Sa victime, Justine*, a pourtant alerté l’IVAC, qui a maintenu sa décision « choquante » et « absurde », écrit notre collègue Isabelle Hachey.

* Prénoms fictifs visant à protéger l’identité des personnes impliquées, dont l’enfant.

Lisez la chronique « Victime de l’IVAC », d’Isabelle Hachey

Vive les Oscars !

PHOTO MELINDA SUE GORDON, ASSOCIATED PRESS

Cillian Murphy incarne « le père de la bombe atomique » dans Oppenheimer, de Christopher Nolan.

La cérémonie des Oscars, qui récompensent les meilleurs films de l’année, aura lieu ce dimanche. Le grand favori pour remporter l’Oscar du meilleur film : Oppenheimer, long métrage biographique du réalisateur Christopher Nolan sur le « père de la bombe atomique », Robert Oppenheimer. Un autre film, par exemple Anatomie d’une chute de Justine Triet, créera-t-il la surprise ? Quels films doit-on avoir à l’œil durant cette cérémonie ? Nos collègues Marc Cassivi et Manon Dumais discutent cinéma.

Lisez l’échange « Qui peut encore arrêter Oppenheimer ? » entre Marc Cassivi et Manon Dumais