Les déboires de Juste pour rire et l’avenir des festivals
Coup dur dans l’industrie de l’humour : le Groupe Juste pour rire, qui a des problèmes financiers, s’est protégé de ses créanciers. Le festival Juste pour rire n’aura pas lieu cet été. Qu’arrivera-t-il maintenant ? L’entreprise sera probablement vendue, en un seul morceau ou en pièces détachées, par le tribunal au cours des prochains mois. Doit-on s’inquiéter pour l’avenir des autres grands festivals qui font la renommée de Montréal ? Les organisateurs de nombreux évènements qui offrent une programmation gratuite se sont plaints cette semaine d’une baisse de leurs revenus. Certains réclament une hausse des subventions, d’autres aimeraient pouvoir instaurer des places VIP payantes dans leurs festivals…
Lisez l’article « La fin des programmations extérieures gratuites ? », d’Alexandre VigneaultDes cellules pour les jeunes « tannants »
Trop de jeunes hébergés. Un centre de réadaptation vétuste. Pas assez de locaux. À Laval, la direction de la protection de la jeunesse utilise des salles d’isolement qui ressemblent à des cellules de prison pour mettre « en retrait » des enfants qui n’ont parfois que 9 ans. Parfois pour des faits aussi banals que d’avoir été agité durant l’heure de repos dans leur chambre. « On va en faire des monstres », a dit une source à nos collègues Ariane Lacoursière et Caroline Touzin. Une autre source ajoute : « Si j’aménageais une pièce comme cela dans mon sous-sol pour y enfermer mes enfants quand ils sont tannants, on appellerait la DPJ et je me ramasserais en prison. »
Lisez l’enquête « Des “tannants” en retrait dans des cellules », d’Ariane Lacoursière et Caroline TouzinÉloge du vice
Tout le monde a le droit d’avoir de petits vices qui font du bien et rendent la vie (encore plus) agréable. Notre collègue Silvia Galipeau nous rappelle que « la course à la perfection » est utopique, irréaliste, nuisible, et qu’il faut plutôt accepter ses petites mauvaises habitudes. « Chacun, on a nos forces et nos faiblesses. Et on a nos plaisirs », dit le psychologue Nicolas Chevrier. En prime dans ce dossier : quelques conseils pour en finir avec l’autoflagellation.
Lisez le dossier « Éloge du vice », de Silvia GalipeauUn harceleur dédommagé
Alexandre* est un harceleur condamné au criminel qui « rend la vie impossible » à son ex-conjointe. Or, même s’il est le harceleur dans cette histoire et qu’il a été condamné à 14 mois de prison pour ses gestes, Alexandre reçoit de l’État québécois… des indemnités pour les victimes d’actes criminels (IVAC). Sa victime, Justine*, a pourtant alerté l’IVAC, qui a maintenu sa décision « choquante » et « absurde », écrit notre collègue Isabelle Hachey.
* Prénoms fictifs visant à protéger l’identité des personnes impliquées, dont l’enfant.
Lisez la chronique « Victime de l’IVAC », d’Isabelle HacheyVive les Oscars !
La cérémonie des Oscars, qui récompensent les meilleurs films de l’année, aura lieu ce dimanche. Le grand favori pour remporter l’Oscar du meilleur film : Oppenheimer, long métrage biographique du réalisateur Christopher Nolan sur le « père de la bombe atomique », Robert Oppenheimer. Un autre film, par exemple Anatomie d’une chute de Justine Triet, créera-t-il la surprise ? Quels films doit-on avoir à l’œil durant cette cérémonie ? Nos collègues Marc Cassivi et Manon Dumais discutent cinéma.
Lisez l’échange « Qui peut encore arrêter Oppenheimer ? » entre Marc Cassivi et Manon Dumais