Selon le sondage Angus Reid dont La Presse dévoilait les résultats en fin de semaine, 66% des Québécois estiment que Jean Charest devrait définitivement ou probablement céder sa place comme chef du Parti libéral. Les électeurs ne sont pas tellement plus enthousiastes au sujet du leadership de Pauline Marois; 54% croient que Mme Marois devrait définitivement ou probablement céder sa place. Qui voyez-vous à la place de M. Charest? Nathalie Normandeau? Raymond Bachand? Jacques Ménard (BMO)? Michael Fortier? Et pour diriger le PQ? Gilles Duceppe? Pierre Curzi? Joseph Facal?



MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

Jean Marois, ou Pauline Charest !

Peu importe qui sera le prochain premier ministre du Québec, le trafic d'influence et le financement obscur des partis politiques sera exactement le même qu'aujourd'hui. Le choix du prochain premier ministre sera donc, bonnet blanc ou blanc bonnet!

Pierre Godbout

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Faux débat

Le moment n'est pas propice pour discuter jusqu'à l'insignifiance de successeurs potentiels à Jean Charest ou Pauline Marois. De toute façon, le choix va du côté d'un moindre mal. Le Québec actuel est politiquement sérieusement malade et les citoyens de toute allégeance devraient eux-mêmes susciter un nécessaire débat sur le vide politique et démocratique dans lequel nous sombrons lentement. Le temps presse pour retrouver un minimum de fierté ici et maintenant. Quels sont celles et ceux qui pourraient prendre le leadership d'un tel mouvement? Voilà la vraie question!

Jacques Léger, Montréal

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Liza Frulla

Ce serait l'occasion rêvée pour Liza Frulla de reprendre du service. Je gagerais un p'tit deux qu'elle gagnerait la chefferie et des élections provinciales haut la main, car elle a tout ce qu'il faut pour séduire et convaincre (feuille de route impeccable, bonne tête politique, parle trois langues aisément, réseau, influence, communicatrice de premier plan, indépendance, charme, élégance, politicienne jusqu'au bout des ongles et rassembleuse). Et, si des femmes s'affrontaient pour le poste de premier ministre, la dynamique politique rendrait enfin caduque l'argument préféré de Pauline, à savoir qu'en politique, être une femme, créé un net désavantage, alors qu'une des deux serait assurée de devenir chef d'État...

Maurice Nantel, Montréal

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Une femme à la tête du gouvernement

Je n'ai personne de précis en tête, mais je pense qu'une femme au pouvoir serait une fort bonne chose. Depuis toujours, ce sont les hommes qui sont au pouvoir. Ai-je besoin de souligner les résultats fort discutables à leur dossier? Une femme amènerait une optique différente que je verrais d'un fort bon oeil. De toute manière, elle pourrait difficilement faire pire que ceux qui l'auraient précédé non?

Et, de toute manière, les quelques rares femmes qui ont été au pouvoir dans certains pays ont, à mon avis, fort bien fait dans les circonstances, et cela que l'on soit d'accord ou pas avec leurs idées (je pense ici en particulier à Mme Thatcher qui n'était pas précisément un « cadeau »). Oui, il est temps de mettre une femme à la tête du gouvernement.

Serge Denault

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Pierre Curzi

À la chefferie du Parti québécois, j'aime bien madame Marois, mais j'aime aussi Pierre Curzi. Il s'exprime merveilleusement bien, il est convaincu et convaincant et, j'en suis sûre, très honnête. Pour le Parti libéral, c'est blanc bonnet ou bonnet blanc. Ce parti pourri pourrait avoir n'importe quel chef, mais jamais je ne voterai pour eux.

Manon Berthiaume

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Jacques Ménard ou Gilles Duceppe

Jacques Ménard pourrait avoir une certaine crédibilité, mais le problème, avec les libéraux, c'est qu'ils sont fédéralistes. Ce qui veut dire qu'en fin de compte l'intérêt du peuple québécois passera toujours après celui de la Confédération canadienne. Puis, à la place de madame Marois, je serais très à l'aise avec Gilles Duceppe, il a le Québec écrit dans ses yeux n'avez-vous pas remarqué?

Guy Michaud

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Claude Charron

Un seul homme aurait l'étoffe de René Lévesque pour mener le Québec vers l'indépendance et j'ai nommé Claude Charron.

Jean-Guy Boudriau

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Benoit Pelletier

L'ancien ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier.

Gérard Boudreau

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Du leadership nécessaire

On veut trop bien faire, on veut trop le parfait politicien avec l'image. Comme pour Duplessis et René Lévesque, en temps de crise, ça prend du leadership, que ceux qui aiment mes idées me suivent. Une vision, pas un consensus. Mario Dumont pourrait être autant péquiste que libéral : oui au référendum et ancien président des jeunes libéraux. Denis Coderre, pour dire les choses comme elles sont au parti libéral. Facal et Khadir pour leur vision réaliste des choses, l'un et l'autre au Parti québécois. Aucun des ministres libéraux actuels ne peut prétendre à être un chef de parti, encore moins un premier ministre, et si Coderre ou Dumont refusent, les libéraux devront voir ailleurs, hors du parti, hors des partisans, pour avoir un sauveur, comme la venue d'un Charest conservateur d'Ottawa. Pour le PQ, la plupart des nouveaux venus sont des opportunistes, des souverainistes tendres, des grandes gueules, et, étant souverainistes et séparatistes depuis toujours, je ne me reconnais dans aucun pour remplacer Lévesque, Bouchard ou Parizeau. Marois est au bout du rouleau, n'a pas de passion, est calculatrice de ses paroles.

Maurice Caissy-Cyr

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Raymond Bachand et François Legault

Je verrais Raymond Bachand à la place de Jean Charest. Quant à la direction du PQ, mon choix s'arrêterait sur François Legault.

André Lavoie, Québec

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Line Beauchamp et Bernard Drainville

Côté libéral : Je ne pense pas que Lyne Beauchamp remporte la chefferie, mais j'aimerais qu'elle tente le coup. Côté PQ : Bernard Drainville pourrait être intéressant.

François Leclair, Montréal

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À la recherche d'un vrai

Ça m'importe peu, pourvu qu'il montre ses vraies couleurs. J'en ai assez des conservateurs déguisés en péquistes ou des libéraux comme Bouchard et Charest. Je ne veux pas de Duceppe à Québec, tant que Harper sera à Ottawa. Quelqu'un peut me dire quelles sont les vraies valeurs du PLQ depuis les années 70, à part un retour d'ascenseur aux gens d'affaires qui financent le parti. Il est temps que des partis de droite et de centre s'affirment avec de vraies philosophies et ne soient pas que les partis des ambitions d'un seul homme, comme ce fut le cas pour l'ADQ ou le parti des entreprises, comme c'est le cas pour le PLQ. Il est temps aussi que tout parti retire l'obligation de faire la souveraineté de leurs chartes. Les débats sont tellement stériles depuis 1995. La souveraineté est une option, pas un but en soi. Khadir est trop volatile pour le pouvoir et il a une vision trop manichéenne du capitalisme et des États-Unis. Mais si le PQ reste tel qu'il est, Bernard Landry devrait y revenir. Il est certes trop sanguin pour l'emploi, mais tout le monde le sait.

Jean-Robert Bourdage

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Pour un projet mobilisateur

Malheureusement, je ne vois personne qui peut remplacer Jean Charest au sein des députés actuels. Les libéraux ressemblent à un conseil d'administration qui gère le Québec comme une entreprise. Quant à l'extérieur du parti, les candidats sont rares pour ne pas dire inexistant. Comme dans le reste de l'occident le Québec n'a plus de leader capable de rassembler et de proposer un projet porteur de prospérité. Nous sommes à l'heure du clientélisme. Jean Charest et Stephen Harper nous en montrent toute l'ampleur et les subtilités. Peut-être faudra-t-il une crise de la démocratie ou un absentéisme aux urnes pour qu'une nouvelle génération d'homme et de femme politiques propose enfin un projet mobilisateur.

Jean Verville, Montréal

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Nathalie Normandeau et Joseph Facal

Nathalie Normandeau est la seule personne qui, si elle succédait à Jean Charest, pourrait me donner envie de voter libéral. Elle est dynamique et apporterait un vent de fraîcheur qui serait absolument bienvenu dans le climat actuel. En plus, elle n'a commis aucun lapsus sur les dons des entreprises, n'a jamais fait l'objet de vérifications de la part du DGE, n'a jamais été plongée dans la controverse. Sur les thèmes de l'intégrité et du renouveau, qui de mieux? Quant au PQ, il ne va nulle part avec Mme Marois. Joseph Facal est de loin le candidat le plus intéressant. Gilles Duceppe, Pauline Marois... c'est la vieille garde du mouvement souverainiste. Place aux jeunes! Place au brassage d'idées! D'autant plus que M. Facal ose remettre en question les principes de la sacro-sainte social-démocratie à saveur péquiste. C'est tout à son honneur et le Québec serait gagnant à faire un vrai et sain débat sur les enjeux touchant de près ou de loin au modèle québécois et aux finances publiques. Normandeau contre Facal? Voilà qui serait immensément déchirant. Mais je n'en salive pas moins...

Jérôme Gagnon

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Gilles Duceppe

Dans ma boule de cristal, je vois Gilles Duceppe comme le chef du Parti québécois et futur premier ministre du Québec avec ses députés du Bloc, car ils ne sont plus à Ottawa. Pour le Parti libéral, ma boule ne sait pas, car personne ne veut être dans l'opposition, alors.

Pauline Lafrance

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Drainville en attendant Cloutier

Difficile de trouver, au sein du PLQ, un bon remplaçant pour M. Charest. Il faudrait qu'il soit suffisamment éloigné de M. Charest pour éviter que les problèmes actuels du PLQ le poursuivent. Claude Béchard pourrait s'avérer l'exception, mais donnons-lui d'abord le temps de se remettre de ses problèmes de santé. Si on allait à l'extérieur du PLQ, je partage l'avis de plusieurs que Denis Coderre serait un bon candidat. M. Charest? Il me paraît meilleur lorsqu'il est à l'extérieur du Québec. Pourquoi ne pas tenter sa chance comme chef du PLC : les Canadiens ont été assez imbéciles pour élire Stephen Harper, M. Charest pourrait facilement espérer redonner le pouvoir aux libéraux fédéraux. Au PQ, dommage que Pierre Curzi ne semble pas motivé par le poste de PM, car il aurait été rafraîchissant d'avoir au pouvoir autre chose qu'un politicien de carrière. Sinon, avec un peu plus d'expérience, Bernard Drainville ferait un bon chef, en attendant qu'Alexandre Cloutier ne prenne la relève. M. Cloutier a tous les atouts pour devenir non seulement un bon premier ministre, mais un premier ministre aimé par la population.

François Larose

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Cynique, dites-vous?

Il est bien étonnant que la population soit aussi clémente à l'encontre de personnes aussi vaniteuses et peu inspirantes. Non, mais, a-t-on oublié que le principal projet de société proposé par les libéraux dernièrement consiste en un échangeur routier dont la conception a, une autre fois, de la difficulté à faire l'unanimité? Il faudrait laisser le premier ministre tranquille, car il a des contacts avec les gouverneurs de certains États américains? Le laisser tranquille alors que, s'il avait voulu jouer la transparence, il aurait prouvé que son parti n'avait rien à cacher (ou l'inverse) ce printemps ? Il est impossible de trouver moins inspirant en ce moment sur la planète politique ! Pas la moindre revendication envers les bonzes d'Ottawa qui, tel Stéphane Dion, pensent à juste titre que les Québécois n'auront jamais le cran de voter « oui », alors pourquoi leur concéder quoi que ce soitt? « Le fruit n'est pas mûr". Mais qui décide s'il est mûr? Et qui décide si la population veut ou ne veut pas d'élections? Et que dire du soi-disant parti progressiste nommé « Parti Québécois »? On prêche pour l'environnement, mais on participe à une manifestation demandant la conservation d'une raffinerie de Montréal qui ne représente plus le futur. Foutu électoralisme. Et ceux du Bloc semblent s'accrocher à un boulot de « Back-Bencher » aux Communes pour ainsi laisser passer les deux mandats donnant droit à la pension de parlementaire. Même les jeunes libéraux ont de bonnes idées, avec le contrôle des travaux des parlementaires et le financement des partis politiques à travers le DGEQ, et tout ce que donne ce premier ministre comme réponse est une vague promesse d'observation... « C'est une bonne idée, les petits... Papa verra ce qu'il pourra faire avec ça, mais ne vous faites pas trop d'attentes, hein? » Cynique, dites-vous ? Rien, ni personne de la classe politique n'est, je crois, digne de la confiance du peuple québécois en ce moment. Certaines exceptions telles que Gilles Duceppe, Pierre Curzi, Nathalie Normandeau (quoique...), Claude Béchard, Bernard Landry (oui, je lui laisserais à nouveau les rennes volontiers...) Amir Khadir, etc, pourraient former une équipe digne. Mais, pour amener une vraie nouvelle vision, sabordez ce parti aux Communes, le Bloc Québécois, et amenez ceux d'Ottawa qui en valent réellement la peine, sur la scène qui en vaut réellement la peine, et bâtissez sur les cendres du PQ quelque chose de nouveau, de progressiste, d'axé sur le futur, sur l'éducation, sur la nature, sur le partage, sur le choix collectif, sur l'exercice démocratique renouvelé... On a besoin des Laure Waridel, des Hugo Latulippe, des Steven Guilbeault, d'entrepreneurs verts, de releveurs de nouveaux défis, de quelques pelleteurs de nuages et de dérangeurs de consciences. Un peu de courage. Rien ne sert de tout changer, mais que diable! Ce statuquo est intenable et donne la nausée.

Thierry Ducharme

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Jean Charest est brûlé

Jean Charest s'est brûlé comme Joe Clark l'avait fait à Ottawa au début des années 1980. C'est-à-dire en irritant tout le monde, sans jamais tenir compte de leur opinion publique. Avoir l'air d'un perdant est le résultat final de cette vigilance. Problème épistémologique: ce qui se dit dans les débats peut-être vrai, mais la vérité est la source de bien des emmerdements!

Michel Magnant

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Affligeant

Quelle affligeante liste de candidats potentiels suggérée par vos lecteurs.(17/8). Ou la qualité de votre clientèle a pris une sérieuse débarque ou plus triste encore, on en est vraiment rendus là. Jean Lapierre et Joseph Facal! Non, mais sans blague.

Daniel Fortin, Ile-Des-Soeurs

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Je conserverais les deux

Jean Charest au Parti libéral, parce que tous les premiers ministres ou dirigeants de ce monde sont actuellement dans l'eau bouillante, preuve que nous sommes tous des chialeurs. Pauline Marois, à la condition qu'elle congédie Stéphane Bédard comme leader de l'opposition officielle. Mais, puisqu'il faudrait changer, optons pour Denis Coderre au PLQ, mais surtout pas pour une mémère comme Jean Lapierre et, au PQ, Joseph Facal ou François Legault m'apparaissent de bons choix. Mais attention, ils ont aussi reçu leur chèque en quittant, donc, ils ne sont pas blancs comme neige.

Jean Bourgeois

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Gignac et Facal

Pour les libéraux le choix est très limité: Clément Gignac et pour le Parti québécois, Joseph Facal

Dominique Martineau

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Un grand nettoyage

Je crois qu'il faut faire un grand nettoyage. Cependant, je sais très bien que cela ne se fera pas. Il faudrait débarrasser le Québec des libéraux de Jean Charest, et ce dernier, arrogant et menteur. Cesser de prendre les Québécois pour des cons. S'il y avait eu une enquête publique sur la construction, ce parti aurait implosé...

David Tremblay

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Le Parti libéral québécois est totalement stérile et vide

Je me dois de vous dire qu'au sein du Parti libéral québécois, je ne vois absolument personne capable d'assumer la «chefferie» et le «leadership» de ce triste parti. Charest est fini et dépassé et comme l'auraient dit les surréalistes, c'est un «cadavre exquis» (incapable de boire le vin nouveau). Et, au sein des autres partis, je vois peu de personnes qui seraient aptes à assumer les essentielles fonctions de premier ministre et de boire le vin vraiment nouveau. En fait, la seule personne qui, à mon humble avis, pourrait boire le vin nouveau (comme l'auraient dit les surréalistes) et apporter du neuf éventuellement, du neuf vraiment neuf, c'est ce cher Amir Khadir. Mais il n'est ni libéral ni péquiste et il ne le sera probablement jamais (j'ose l'espérer). Il y a aussi Pierre Curzi, mais je ne suis pas certain qu'il soit un esprit suffisamment indépendant pour devenir un très grand politicien, un chef d'État grandiose, un premier ministre qui laisserait vraiment des traces émouvantes et majeures dans l'histoire de la politique québécoise. Et moi-même, je suis trop libre, trop valétudinaire, trop grabataire et trop indépendant pour songer à devenir un grand chef d'État. Il va falloir trouver une personne vraiment inspirante et brillante!

Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias

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Joseph Facal, seul candidat intéressant

À mon avis, le seul candidat intéressant du côté du PQ est Joseph Facal. Il a tout ce qu'il faut pour le Québec: un homme de centre-droit (pour réduire le niveau de la dette). De plus, comme il est nationaliste, donc il défend les Québécois au Canada (par opposition à l'applaventrisme de M. Charest). À ce compte, aucun des possibles successeurs de Jean Charest n'est capable d'aller en ce sens. Et même s'il y en avait un candidat intéressant, si le PLQ ne réussit pas à se défaire de son image de parti corruption, il sera en difficulté pour longtemps, tout comme le PLC. Cependant, Joseph Facal aura la même difficulté qu'a Mme Marois actuellement de ramener la barque du PQ vers le centre-droit.

Olivier Michaud

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Vivement une nouvelle génération

Je crois que le problème n'est ni Charest ni Marois, c'est toute la classe politique qui est désavouée. Ces deux chefs ne sont pas les seuls à mentir effrontément à la population. Les politiciens au fédéral aussi ont le nez long; sans parler des politiciens municipaux. Tout le monde ment. Faudra-t-il remplacer tout le monde ou espérer une nouvelle génération qui va tout prendre en main et chasser cette génération corrompue? Seule une nouvelle classe de serviteurs de l'État va accepter de faire une enquête publique sur les malversations de la construction. Nous, citoyens, devenons cyniques devant cet état de fait.

Jean-Philippe Vilsaint, Montréal

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Courtisez Philippe Couillard

Je verrais Philippe Couillard. C'est celui qui gagnerait la prochaine élection. Alors, courtisez M. Couillard.

Francoise Gagnon

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Ce parti d'affairistes

N'importe qui pourrait remplacer Jean Charest dans ce parti d'affairistes. Quant au PQ, Mme Marois fait du bon travail, mais Gilles Duceppe et Bernard Drainville seraient de bons candidats.

Raymond Saint-Arnaud

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Nathalie Normandeau

Dans la députation libérale actuelle, il y a seulement Nathalie Normandeau qui aurait la compétence et l'expérience nécessaires pour remplacer Jean Charest à la tête du PLQ. Depuis 2003, elle est la ministre la plus solide, expérimentée et compétente du gouvernement Charest. De plus, cela serait intéressant de voir deux femmes s'affronter durant la prochaine campagne électorale: Nathalie Normandeau et Pauline Marois. Entre les deux, je préfère Nathalie Normandeau, parce que celle-ci a été une meilleure ministre que Pauline Marois. Donc, je pense que la vice-première ministre devrait remplacer Jean Charest.

Simon Leduc, Laval

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Duceppe et Coderre

Je serais tenté de penser que, un peu comme l'a fait Jean Charest, Denis Coderre pourrait faire un bon candidat en politique provincial. Pour Pauline Marois je ne crois pas en son leadership et peut-être que ce serait l'occasion pour Gilles Duceppe de faire un saut en politique provinciale. Je pense que nous avons surtout besoin de gens qui pourraient agir de façon honnête, digne et rigoureuse face à tous les défis qui feront l'avenir du Québec. Il est temps de travailler pour le futur de nos enfants (finances, infrastructures, projets sociaux, éducation et santé).

N. Bond

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L'homme de la situation

C'est certainement Jean Charest qui est le meilleur. Il a très bien mené la crise économique et il nous représente bien à l'étranger. Laissez Jean Charest finir son terme.

M. Bailette

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Un choix très limité

Il est grand temps que M. Charest cède sa place. Je ne vois actuellement personne au PLQ pour le remplacer. Comme Mme Marois a mis la souveraineté en veilleuse - encore une fois - elle ne m'intéresse plus. Au PQ, M. Facal aurait sûrement la capacité de gérer le parti. J'attendrai de voir la nouvelle vision du PQ (souveraineté) avant de voter pour ce parti. Mais, chose certaine, présentement notre choix est très limité dans un parti, comme dans l'autre. Tout est trop BCBG. Aucun n'ose affirmer clairement ses intentions et ses positions pour l'avenir du Québec et un peuple qui veut son indépendance a besoin d'un leader fort, charismatique qui saura affronter toutes les barrières sociales, économiques afin de nous conduire là où nous aurions dû être depuis 1976!

F. Miron

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Difficile à remplacer

Actuellement, très peu de politiciens ont l'envergure pour remplacer M. Charest. Le PQ est particulièrement dépourvu de personnes ayant la moindre crédibilité hors Québec. Il ne faut pas oublier que M. Charest a de très bonnes relations avec les gouverneurs de plusieurs états américains et il est également très crédible auprès des autres premiers ministres des autres provinces du Canada. Malheureusement pour Mme Marois, elle ne fait pas le poids. Vous imaginez-vous Mme Marois dans une discussion serrée avec les autres dirigeants du pays? De plus, aucun de ses collaborateurs n'a l'envergure nécessaire pour nous représenter. Si on prend par exemple M. Curzi, qui n'a fait que réciter des textes toute sa vie et qui est allé en politique faute d'emploi, il est clair pour toute personne ayant la faculté de penser que le PQ n'a rien à offrir. Peut-être que M. Charest n'est pas parfait, mais il est apte à nous aider.

Paul Lachance

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Difficile de faire un choix

On apprend, 10 ans après, que le PQ effectuait les mêmes magouilles ou les mêmes pratiques. Imaginez. Nous sommes heurtés sévèrement en observant ce cirque! Rien à faire. De surprise en surprise. Un jour, La Presse nous informe que les revenus d'Hydro ont baissé en raison d'un climat doux pendant l'hiver, six mois plus tard, Hydro nous informe que les résultats sont positifs après avoir vendu l'électricité aux Américains la moitié du prix qu'il en coûte pour la produire. Où est la logique? Imaginez. Ils se paient des primes de départ et reviennent en chercher une autre. Pensez à Fournier. Ils nous prennent pour des nuls. Ce n'est pas pour rien qu'il y a tant de cynisme parmi les électeurs. Conclusion: voter pour ou pour un autre, nous ramène à la case départ. Impossible de fermer la boucle. Tous des verbomoteurs en puissance!

Claude Bouchard

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Le manque de crédibilité des politiciens

Actuellement, le choix est mince parmi les élus. Le PLQ a de la difficulté à conserver ses aspirants comme chef de parti. Il y aurait peut-être Mme Normandeau, mais là encore, sommes-nous prêts à élire une femme? Nous avons seulement à regarder Mme Marois qui, avec toute son expérience, n'arrive pas à gagner la confiance des Québécois. M. Charest a la légitimité de terminer son mandat. Il l'a obtenu clairement à la dernière élection. Quant au PQ, il n'arrive pas à prendre véritablement sa place malgré toutes les difficultés que le PLQ a vécues depuis quelques mois. Ce qui fait qu'il n'y a personne qui se démarque du groupe des élus. Laissons Gilles Duceppe où il est... Est-ce qu'Ottawa est devenu le lieu de passage avant de venir faire de la politique au Québec? Le manque de crédibilité de la classe politique fait en sorte qu'il est difficile de recruter de bons leaders. Je crois que cette année il va se passer des choses, la troisième année d'un mandat nous apporte le menu pour l'avenir de chaque parti.

Roger Gauthier

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Nathalie Normandeau, premier ministre

La première femme, premier ministre du Québec - n'en déplaise à Mme Marois - sera Nathalie Normandeau. La ministre des Ressources naturelles est une «bête politique». Rappelons seulement que celle-ci, avant même l'âge 30 ans, a occupé les fonctions de mairesse de la ville de Maria pendant trois ans et de responsable de l'agenda du chef de cabinet du premier ministre pendant quatre ans. Elle est charismatique, intelligente, une communicatrice hors pair, dotée de beaucoup de sang-froid, et qui maîtrise toujours très bien ses dossiers. Comme ministre des Affaires municipales notamment, elle a manoeuvré avec beaucoup de doigté et fermeté l'épineux conflit opposant les municipalités et les conseils d'agglomération. Pour le PQ, leur seule planche de salut leur viendra de l'aile droite: Joseph Facal ou François Legault.

Sylvain Proulx, Québec

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Amir Khadir

Sans aucune hésitation, j'aimerais bien voir Amir Khadir premier ministre. Il me semble que ça ferait changement d'avoir un premier ministre honnête et intègre, qui respecte les lois, les règlements, les droits de la personne et les citoyens. Mais malheureusement, les Québécois aiment ça se faire plumer par l'État et engraisser le crime organisé!

Jean Godbout, Sherbrooke

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Vivement un Régis Labeaume

Indéniablement, Gilles Duceppe serait l'une des seules personnes assez crédibles pour ramener un débat très fort sur la souveraineté du Québec. Je le vois comme un homme connaissant très bien la vie politique, c'est un requin qui jouit d'une excellente crédibilité sur la scène nationale et internationale. Rappelons-nous les propos de l'ancien ambassadeur Américain à Ottawa, Paul Celluci ,à propos de Gilles : "As far as I was concerned, Gilles Duceppe was the most impressive leader in Canada. Pour ce qui est de prendre la place de Jean Charest, je ne vois pas grande figure intéressante autre que Nathalie Normandeau. Malheureusement, nous n'avons pas de Régis Labeaume au sein du Parti libéral et c'est exactement ce dont nous avons besoin pour nous sortir de notre immobilisme et de notre écoeurantisme général au Québec.

Nicolas Binette, Montréal

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De la compétence et de l'efficacité

Je ne demande pas à un premier ministre d'être populaire! Je lui demande d'être compétent et efficace. Alors, laissons le premier ministre terminer le mandat majoritaire qu'il a obtenu lors de la dernière campagne électorale.

Nicole Bourget, Lac-Brome

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Du sang neuf

Sans équivoque du sang neuf, une vision nouvelle peu importe le parti, un vrai leader, qui est reconnu pour être droit et intègre, près du peuple et charismatique. Au fait, où sont les leaders charismatiques? Je ne vois rien poindre à l'horizon et ce n'est certainement pas des bancs universitaires en sciences politiques que viendra ce maître, mais du peuple. Un homme ou une femme qui se lèvera et on le verra. De toute façon, tout s'apprend. Jean Chrétien est bien devenu premier ministre du Canada alors qu'il ne savait pas parler anglais! Tiens, tant qu'à ne rien dire, la présidente de la FIIQ , ce serait mon choix de l'heure!

Johanne Séguin, St-Jérôme

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Deux candidats s'imposent

Nathalie Normandeau à la place de Jean Charest et Gilles Duceppe à la place de Pauline Marois

R. Forest

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Une vision et des idées

Pour remplacer M.Charest , nous aurions besoin d'un leader inspirant, quelqu'un qui a une vision, des idées, un vrai général qui ne sera pas à la solde des dirigeants d'entreprises ou du lobbying syndical de ce monde. Pourquoi pas Régis Labeaume pour le PQ et Denis Coderre pour le PLQ. Là, nous aurions des politiciens colorés et proches du peuple. Sinon, le retour de Pierre-Marc Johnson ou de Lucien Bouchard. Jean Lapierre ne serait pas un mauvais choix non plus. Amir Khadir serait également à considérer, s'il n'était pas si à gauche et doctrinaire.

M. Fortin

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Mario Dumont, retour au bercail

M. Mario Dumont devrait retourner avec son réel parti, soit le Parti libéral du Québec. Il a été, et il sera toujours, un « Jeune libéral ». On ne change pas les convictions politiques d'un homme. Il ferait un très bon premier ministre. Il serait finalement entouré d'une équipe expérimentée. C'est tout ce qui lui manquait

Martin Ouellet, CA, MBA

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Problèmes d'éthique et passé lourd

Remplacer Jean Charest est à la fois facile et difficile. L'homme est talentueux au plan politique, mais fort décevant sur le plan de la connaissance des dossiers, de sa capacité à communiquer et surtout sur le plan de sa vision à long terme du Québec. Il faudrait penser à quelqu'un qui a un peu plus de crédibilité et d'empathie pour le fait québécois et un peu moins fédéraliste inconditionnel. Je verrais encore le retour de Philippe Couillard, chez les hommes et possiblement Nathalie Normandeau chez les femmes. Les problèmes d'éthique de ce parti sont l'un des principaux problèmes qui affectent son image, le PLQ étant avant tout un parti d'organisateurs, pour ne pas dire parfois de magouilleurs, et dont le désir du pouvoir est avant tout une question de moyens et non d'objectifs nationaux. Pour remplacer Pauline Marois, en dehors des artistes et rêveurs du PQ, je ne vois pas grand monde de vraiment disponible. Il faudrait peut-être penser à Gilles Duceppe qui, avec sa grande expérience du fédéral, pourrait apporter un peu plus de contenu à ce parti. Il y a aussi Bernard Drainville, mais je doute de son expérience politique. Il connait par contre très bien le domaine des communications. En fait, c'est tout le PQ qui a un problème à définir et à expliquer son projet qui, dans le contexte de l'évolution actuelle du Québec, apparait un peu beaucoup comme complètement dépassé. Et surtout, n'oublions pas que c'est le PQ qui est responsable de bien des bourdes, comme les coupures de salaire et d'indexation des pensions des fonctionnaires, des mises à la retraite anticipées, des fusions forcées des villes et municipalités, de l'échec du projet de la Gaspésia, etc. Les Québécois ont la mémoire longue...

Robert De Blois

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Jean Lapierre


En réponse à votre article concernant le remplacement de Jean Charest, je crois que Jean Lapierre serait le candidat par excellence. Son expérience, son approche directe et son sens de l'humour subtil apporteraient plus de crédibilité à la politique. Nous avons besoin d'un leader tel que Monsieur Lapierre !

Jean-Maurice Remington

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Jean Charest, le meilleur choix

Monsieur Charest demeure toujours le meilleur choix pour continuer à gouverner le Québec. N'oublions pas la crise économique n'est pas terminée encore, et il a pu nous éviter le pire. Dans tous les dossiers touchant le partage de pouvoirs, il a continuellement pu défendre les intérêts du Québec d'une façon remarquable.

Selim Gennaoui, Drummondville

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Choisir entre un banquier et un acteur

Je ne suis pas impressionné par la relève. Il y a quelques candidats qui ont plus de crédibilité, comme Nathalie Normandeau et Joseph Facal. Mais, quand on est rendu à avoir le choix entre un banquier et un acteur, c'est clair qu'il y a un problème. On a besoin de gens honnêtes et expérimentés en politique. Un banquier et un acteur n'ont pas ces qualités. Au moins, dans le cas de Jacques Ménard, on saura à quel endroit iront ses "intérêts". Je vote pour André Pratte comme premier ministre. Il est honnête, il connaît ses dossiers, il fait preuve de jugement, il s'intéresse à autre chose qu'à l'économie. Vraiment, on n'a pas vu ça depuis une éternité. Dommage qu'il soit associé au PLQ: même le meilleur capitaine ne peut empêcher un bateau pourri de couler. Bon, j'admets qu'au PQ le bateau est déjà coulé... Donc, nous sommes certains d'une chose: il y aura encore des subventions ridicules aux banques et multinationales et des hausses abusives du prix de l'essence la fin de semaine. Plus ça change, plus c'est pareil.

F. Pelletier

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Les libéraux sont responsables

Madame Gagnon-Tremblay au Parti libéral, peut-être, et je vote pour Bernard Drainville au Parti québécois, car il est un excellent communicateur. Les Libéraux sont au pouvoir. En général, c'est l'équipe au pouvoir qui donne le ton, qui impulse la dynamique, la qualité éthique des d'ébats, non ? Ils sont responsables des grossièretés des derniers mois.

E. Lebel

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Du sang neuf au PLQ

Duceppe et Curzi: trop vieux; je vois cependant bien Stéphane Bédard, qui a été à la hauteur et qui a complètement déstabilisé Charest et plusieurs autres; Bernard Drainville pourrait aussi y penser. Quant à la liste des libéraux que vous soumettez: tous sont trop près de Charest. Du sang neuf, quelqu'un qui n'est peut-être pas très connu, mais qui a la passion et qui est honnête! C'est la pourriture de ce gouvernement qui empoisonne le système!

Micheline Hudon

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Facal ou Curzi

En étant souverainiste, je dirais que pour remplacer Pauline Marois, j'irais avec Joseph Facal et j'ai aussi un petit faible pour Pierre Curzi. Quant au Parti libéral, c'est du pareil au même.

Marc-André Raymond

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Peu de choix

Je n'y vois personne actuellement. Toutefois, M. Lucien Bouchard ou quelqu'un de sa trempe ferait certes merveilleusement l'affaire.

D. Peyron

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Minoritaire

Je crois que Jean Charest minoritaire devrait succéder à Jean Charest minoritaire.

Nicol Tremblay

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