L’éditorial de Vincent Brousseau-Pouliot intitulé « Poilièvre c. Charest, un duel important » a soulevé beaucoup de commentaires. En voici un échantillon.

Lisez l’éditorial « Poilievre c. Charest, un duel important »

Nous éloigner de Trudeau

Je suis prêt à voter conservateur au fédéral si Jean Charest devient chef du Parti conservateur. Je suis convaincu qu’il nous faut absolument éloigner Justin Trudeau et les libéraux du pouvoir pour retrouver une gestion des finances du gouvernement fédéral saine et responsable tout en retrouvant un minimum d’efficacité de l’appareil gouvernemental, au lieu de nous limiter à acheter des votes à tout prix avec l’argent durement gagné des contribuables. Élire M. Poilievre comme premier ministre serait pour moi comme remplacer un irresponsable par un autre.

Pierre Lemelin

Une tournure effrayante

J’ai peur de la tournure que prendra la politique au Canada si Poilievre est élu et aussi si Duhaime fait élire des députés au Québec. Ça va abaisser le débat et amener une culture à l’américaine.

Patricia Boivin

Toujours voté conservateur, mais...

Je suis de Lévis. Depuis que Steve Blaney est en politique, j’ai toujours voté conservateur. Si Pierre Poilievre est élu chef du parti, soyez assuré que je ne voterai pas conservateur. Dommage pour Dominique Vien.

Rénald Boucher

Porte ouverte pour Trudeau

L’élection de Poilievre à la tête du PCC ouvrirait largement la porte à une réélection majoritaire de Trudeau. En effet, ni l’Ontario ni le Québec, qui représentent plus de 65 % de la population canadienne, ne suivra ce polémiste.

Donald Pilote

Comme l’a fait Trump

Il veut juste mettre le Canada à l’envers comme l’a fait Trump aux États-Unis. Les personnes qui pourraient être de bons meneurs, des gens sensés, se tiennent loin de la politique. On passe notre temps à chercher à les critiquer, à les insulter, à chercher des scandales. Autrefois, on réfléchissait avant de donner son vote. Aujourd’hui, la plupart des chefs de parti parlent comme des enfants d’école et n’inspirent aucune confiance.

Rose Mondou

De son temps

Il semble de plus en plus évident que ce Poilievre sera le prochain dirigeant du Parti conservateur. Désolant ! Pas que Jean Charest soit parfait, mais au moins, il est de son temps ! Et a à cœur le bien, que ce soit du Québec ou du Canada ! J’ai nettement l’impression que ces accusations contre M. Brown arrivent bien à point. Coïncidence ? Pas sûre ! Inquiétant !

Céline Roy

Marasme

M. Poilievre est un représentant dangereux dans le sens qu’il est un « copier-coller » de Trump. En plus, il va nous plonger dans le même marasme que son ami des États-Unis. Charest n’est pas mieux, car son passé est entaché. Il manque deux femmes qui auraient dû se présenter : Mme Mila Mulroney (avocate) (sic) et Mme Tasha Kheiriddin (journaliste politique).

Claude Marcil, Montréal

Un hurluberlu

Je ne sais que penser du Parti conservateur, en ce sens que je n’aurais pas cru possible la venue d’un tel hurluberlu que Pierre Poilievre. La dérive m’inquiète d’autant moins que ça va permettre aux libéraux de garder le pouvoir. Mais c’est une dérive quand même et une dérive peut mener à démolir une démocratie…

Pierre Châtelain

Unanimité

C’est assez choquant de voir votre biais contre Pierre Poilievre. S’il fait l’unanimité auprès de tant d’électeurs conservateurs, vous n’allez pas nous faire croire que ce sont tous des méchants conservateurs trumpistes vendus aux théories du complot. Cet article dévoile votre peur de le voir gagner contre Justin Trudeau, et ainsi, perdre certains privilèges.

Trop, c’est comme pas assez, à mon avis, en publiant ce genre d’article vous ne faites que nous convaincre du contraire.

Denis Mercier

Bon débarras

S’il y a un bon débarras, c’est bien celui de ce Patrick Brown, un anti-Québécois notoire, faux et contagieux, aux prises avec un scandale après l’autre, qui n’a rien de positif à apporter à un parti politique, quel qu’il soit.

N’en déplaise à l’éditorialiste visiblement pro-Charest malgré ses nombreux squelettes dans le placard qui n’attendent que de ressusciter. Se pincerait-on si facilement le nez ?

Jacques Bordeleau

Un pays libertarien

Poilievre comme premier ministre ? Si ça se produit, le mouvement indépendantiste québécois aura du sens. Qui veut vivre dans un pays libertarien dont la monnaie est en bitcoin et qui nie les changements climatiques ? L’art de détruire un pays des plus enviables au monde.

Luc LeBel, Laval

Deux personnages semblables

À mon sens, voter pour Pierre Poilievre est l’équivalent canadien d’un vote pour Trump aux États-Unis. Les deux personnages ont des visions et des façons de communiquer qui se ressemblent à plusieurs égards. Pas particulièrement reluisant… L’avenir prochain nous dira si la population du Canada demeure plus pondérée, ou si tristement elle devient au contraire aussi polarisée, intégriste et extrémiste que les Américains.

Luc Langelier

Plus rien à envier

Si les membres du parti élisent un gars comme Poilievre, on n’a plus rien à envier aux Américains avec l’élection de Trump, on n’est pas plus intelligents ! Vivement l’élection de Charest… Peu importe ce qu’on en pense, au moins, c’est un démocrate…

Serge Roy

Bons ou mauvais

Y a-t-il de bons ou de mauvais populistes tout comme il pourrait y avoir de bons ou de mauvais démocrates ? On doit répondre affirmativement à cette délicate question ; tout est relatif et doit prendre en compte les besoins d’une nation. Existe-t-il de purs populistes ou de purs démocrates ? Il y a lieu d’en douter également, le manichéisme est une vision facile de l’esprit qui aimerait que tout soit blanc ou noir, les populistes adorent cela, mais sont immédiatement confrontés à la réalité, ce qui les ramène sur terre. Un démocrate pour sa part rêve parfois que les bons écrasent définitivement les méchants, encore une fois il sera déçu. On ne sait pas où se situe exactement Poilievre, mais plusieurs ont le goût du risque.

Christian Castonguay, Laval

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