Que Justin Trudeau veuille inclure au programme du Parti libéral du Canada la décriminalisation de la consommation et de la possession de petites quantités de pot est une chose. Qu'il banalise la consommation de cette drogue, en déclarant en avoir consommé à cinq ou six reprises, en est une autre. Il est certes très malheureux que des milliers de citoyens se retrouvent avec un dossier criminel pour avoir consommé une substance qui est très répandue dans la société et qui, somme toute, n'est pas considérée comme une drogue dure qui amène instantanément à des comportements désordonnés et hors de contrôle. Les policiers ont aussi des problèmes plus graves de criminalité à s'occuper. Cependant, le pot d'aujourd'hui recèle des niveaux de THC, son agent actif, si élevés, que les effets peuvent être forts dommageables pour un individu qui en consomme régulièrement. On peut aussi devenir dépendant au pot. Or, Trudeau, le personnage public, en traitant avec désinvolture le sujet de la consommation de cannabis, laisse entendre que l'utilisation de cette drogue n'aurait pas de conséquence sur la santé autant mentale que physique. Dans la foulée de cette banalisation, d'autres personnalités publiques dont Régis Labeaume et Agnès Maltais, ont eux aussi abordé le sujet avec beaucoup de légèreté, sourire en coin, comme si la consommation assidue du pot ne pouvait pas avoir de graves conséquences. Que toutes ces personnes aient fumé ou fument encore à l'occasion leur joint me laisse indifférent. Il est cependant malheureux que des personnalités connues traitent d'un tel sujet avec autant de nonchalance.

Décriminalisation oui, banalisation non

Que Justin Trudeau veuille inclure au programme du Parti libéral du Canada la décriminalisation de la consommation et de la possession de petites quantités de pot est une chose. Qu'il banalise la consommation de cette drogue, en déclarant en avoir consommé à cinq ou six reprises, en est une autre. Il est certes très malheureux que des milliers de citoyens se retrouvent avec un dossier criminel pour avoir consommé une substance qui est très répandue dans la société et qui, somme toute, n'est pas considérée comme une drogue dure qui amène instantanément à des comportements désordonnés et hors de contrôle. Les policiers ont aussi des problèmes plus graves de criminalité à s'occuper. Cependant, le pot d'aujourd'hui recèle des niveaux de THC, son agent actif, si élevés, que les effets peuvent être forts dommageables pour un individu qui en consomme régulièrement. On peut aussi devenir dépendant au pot. Or, Trudeau, le personnage public, en traitant avec désinvolture le sujet de la consommation de cannabis, laisse entendre que l'utilisation de cette drogue n'aurait pas de conséquence sur la santé autant mentale que physique. Dans la foulée de cette banalisation, d'autres personnalités publiques dont Régis Labeaume et Agnès Maltais, ont eux aussi abordé le sujet avec beaucoup de légèreté, sourire en coin, comme si la consommation assidue du pot ne pouvait pas avoir de graves conséquences. Que toutes ces personnes aient fumé ou fument encore à l'occasion leur joint me laisse indifférent. Il est cependant malheureux que des personnalités connues traitent d'un tel sujet avec autant de nonchalance.

René Lavoie, Québec

Aucune compassion

Le gouvernement fédéral a changé les règles de l'assurance-emploi. Je ne suis pas en conflit d'intérêts, puisque j'ai touché ce qu'on appelait de l'assurance-chômage pendant trois mois, il y a 40 ans. Ce programme, c'est ce qu'on a fait de bien dans cette société pour aider les malchanceux du marché du travail. Personne ne veut se retrouver dans cette situation de chômeur. Mais ça arrive. Le programme est financé par les employeurs et les employés. Rien ne provient du gouvernement. Pourtant, c'est le gouvernement qui fixe les règles du jeu. Le gouvernement Harper a voulu serrer la vis à ses chômeurs en édictant des règles qui vont tuer nos régions où on vit d'emplois saisonniers. On a le droit de pêcher, de vivre du tourisme ou que sais-je encore. Les nouvelles règles vont surtout faire mal au Québec, encore une fois. En quoi l'assurance-emploi, dans sa forme de secours à ceux qui en ont besoin, dérange-t-elle le gouvernement fédéral qui ne met pas un sou là-dedans? Le gouvernement fédéral a démontré deux choses dans cette affaire. Un, qu'il n'avait aucune compassion envers les moins nantis de la société, deux, qu'il n'en avait rien à cirer du Québec, dont il peut se passer pour former un gouvernement majoritaire.

Jean Thivierge, retraité, Québec

Saines habitudes secondaires

Je suis actuellement au secondaire et je ne peux plus supporter cette situation alarmante. On ne nous fait pas bouger! Il n'est point rare que lors d'une semaine normale de cinq jours nous n'ayons qu'une seule période d'une heure d'éducation physique. Ajoutez à cela des menus de cafétéria qui se prétendent « santé », mais qui offrent des salades à des prix exorbitants et donnent pratiquement les hamburgers, on ne peut être surpris de savoir qu'un jeune sur trois a un problème de poids. Il serait temps qu'on se réveille si on ne veut pas avoir des files d'attente longues jusqu'à Québec dans les hôpitaux de Montréal.

Philippe Morin-Aubut, Montréal