J'ai toujours défendu le travail des agents du SPVM, mais aujourd'hui, leur cote vient de baisser considérablement. La décision de ne pas poursuivre le matricule 728 nous montre que la fraternité des policiers du SPVM adhère à une croyance d'impunité pour les policiers, et agit comme des membres d'une confrérie secrète qui se croit au-dessus de la loi, intouchable, n'ayant pas de comptes à rendre à la population qu'elle sert. Il est impensable que ce matricule, cette personne grossière (je m'appuie sur des vidéos sans équivoque, et pas juste sur une impression), reçoive un salaire et des avantages marginaux sans doute importants grâce à nos taxes. Il fallait la renvoyer, point. Or au lieu d'envoyer un message clair dans le sens du respect des valeurs démocratiques et des citoyens, les policiers ont raté l'occasion, et ont envoyé un message clair à la population, qui est: vous aurez beau nous filmer, nous on est la police et on n'a pas de comptes à vous rendre. 

Au-dessus de la loi

J'ai toujours défendu le travail des agents du SPVM, mais aujourd'hui, leur cote vient de baisser considérablement. La décision de ne pas poursuivre le matricule 728 nous montre que la fraternité des policiers du SPVM adhère à une croyance d'impunité pour les policiers, et agit comme des membres d'une confrérie secrète qui se croit au-dessus de la loi, intouchable, n'ayant pas de comptes à rendre à la population qu'elle sert. Il est impensable que ce matricule, cette personne grossière (je m'appuie sur des vidéos sans équivoque, et pas juste sur une impression), reçoive un salaire et des avantages marginaux sans doute importants grâce à nos taxes. Il fallait la renvoyer, point. Or au lieu d'envoyer un message clair dans le sens du respect des valeurs démocratiques et des citoyens, les policiers ont raté l'occasion, et ont envoyé un message clair à la population, qui est: vous aurez beau nous filmer, nous on est la police et on n'a pas de comptes à vous rendre. 

Michael Sévigny, Montréal 

Démocratie malade

Le premier ministre Stephen Harper a décidé de proroger le Parlement. Ce sera la quatrième fois depuis 2006 qu'il le fera. Si l'économie et la création d'emploi sont ses priorités, la démocratie ne l'est visiblement pas! Que le premier ministre puisse décréter la fin de la session et des travaux parlementaires sans avoir l'accord des partis d'opposition montre à quel point la monarchie constitutionnelle canadienne est éloignée des valeurs démocratiques. Qu'il soit menacé de tomber alors qu'il est minoritaire, qu'il soit dans l'embarras ou qu'il décide tout simplement qu'il ne veut plus voir l'opposition, il n'a qu'à proroger! En raison de cette prorogation, le comité des transports ne fera pas dans les prochains mois l'étude sur la sécurité ferroviaire demandée depuis que l'explosion d'un train a tué 47 personnes à Lac-Mégantic. Si aux États-Unis, la démocratie est la gouvernance du peuple par le peuple pour le peuple, au Canada, elle est plutôt le diktat d'un petit groupe sur le peuple pour l'Alberta

Michel Gourd