Du pelletage!

Du pelletage!



Une indexation à 3%, c'est de la rigolade! Et tout le reste, pelleté dans des chantiers, terme cher à la péquisterie. En ce qui concerne l'indexation, le gouvernement Marois utilise la même méthode reprochée aux libéraux: sans consensus, il décrète. Pas de quoi pavoiser! Mais diable, que ça va bûcher dans tous ces chantiers! Comme dans le bon vieux temps. Et tout cela va coûter bien cher.

Michel Lebel

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Un sommet sur l'indexation

Il y a bien eu un sommet sur l'éducation qui a duré deux jours. Le nom du sommet a été très mal choisi, car, en aucun temps, il n'a été question d'éducation. On apprend donc que 70$ par année, c'est encore trop. On nous dit aussi que cela va nuire à l'accessibilité de nos institutions du savoir, alors que nous savons déjà que l'étudiant du Québec paie 50% de moins que ses voisins, tout en obtenant un taux de diplomation universitaire plus bas et en prenant plus de temps pour finir ses études. Alors qu'on a annoncé un sommet sur l'éducation, on a plutôt accouché d'un sommet sur l'indexation. Manoeuvre politique désolante sur des enjeux réels dont personne n'a voulu débattre ou remettre en question.

André Ouellet

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Le mouvement étudiant dépassé

Le 26 février 2013 a été un jour funeste pour le mouvement étudiant et pour le gouvernement du Québec. Faut-il que les étudiants accusent le gouvernement d'être sourd? Non, ils sont les seuls à blâmer pour leur défaite. Le mouvement étudiant a mal vieilli. Il est dépassé, divisé, dans un monde où il n'a plus la force du nombre. Malgré toute la logique de leurs arguments, ils ne se feront jamais entendre en se donnant en spectacle, surtout sur une scène politique où la logique n'est plus de mise. Ils doivent changer de stratégie, ou disparaître. Le gouvernement a-t-il atteint son objectif? Quel objectif? Celui de ne pas bouger, de stagner quelque part entre le progrès et la régression? Les conclusions du Sommet sur l'enseignement supérieur sont la preuve flagrante d'un manque de leadership. La devise du gouvernement Marois devrait être celle-ci: parler beaucoup pour agir moins.

Vincent Bélanger

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Le contribuable écope encore

Le gouvernement péquiste de Pauline Marois n'a pas été capable de mettre ses culottes et de prendre des décisions efficaces pour le Québec. Les chantiers sur le financement des universités, ainsi que tous les autres chantiers, ne sont que du pelletage vers l'avant des problèmes des universités. Il faut comprendre que le PQ et les syndicats soutiennent les étudiants, même si la dette des étudiants québécois a diminué de 2007 à 2012 pendant le règne des libéraux. C'est donc moi, le contribuable, qui va encore écoper. Les péquistes n'auront jamais, au grand jamais, mon vote. Ce gouvernement est incompétent.

Christian Guay

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Déjà coulé dans le béton

Nous n'avons pas vu de réelles négociations pendant ce sommet. Le gouvernement semblait avoir un plan déjà calqué et coulé dans le béton, qu'il a voulu imposer aux syndicats et aux différents acteurs du mouvement étudiant. Je ne vois pas pourquoi le gouvernement parle de «réussite», quand la plupart des gens présents au sommet étaient en désaccord avec la position qu'ils ont adoptée. Cependant, Pauline Marois fait davantage preuve d'ouverture que son prédécesseur. J'espère que la conclusion de ce sommet ne mènera pas à d'interminables mois de grèves et de manifestations.

Émile Lafrenière, étudiant

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Enfin un dialogue

Le dialogue a remplacé l'affrontement. Il n'y a pas unanimité, mais la société québécoise a retrouvé la voie de la cohésion et du débat constructif. Merci, à Mme Marois, M. Duchesne et à tous les participants du Sommet pour cet exercice de maturité collective.

Paul Crête