Qui va payer pour la climatisation?

Qui va payer pour la climatisation?

Isabelle Bergeron, bénévole, s'indigne du fait que les CHSLD ne soient pas climatisés et fait appel à la ministre Blais (La Presse, 10 et 15 juillet). C'est bien d'être scandalisé devant l'inconfort des ainés mais qui va payer pour installer ces systèmes de climatisation dans des centaines d'édifices? Mme Bergeron, les résidents ou, encore et toujours, les payeurs de taxes et d'impôts déjà surtaxés? Qui va payer la facture de consommation électrique? Il est temps de mettre un terme à la pensée magique et devenir conscient que tout a un prix.

Bernard Beaudoin, Montréal

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Quelle farce!

Je suis complètement sidéré de lire que le ministre Claude Béchard se dit déçu de la décision de la STM de retourner en appel d'offres pour le renouvellement de la flotte de voitures du métro de Montréal. Quelle farce, alors que l'on sait très bien que le gouvernement est la source même de tout ce beau et ridicule gâchis. En effet, dès lors que l'on a forcé la STM à donner directement le contrat à Bombardier, on savait très bien que c'était illégal, complètement à l'encontre de toute déontologie, à l'encontre de l'esprit de la manière d'accorder les contrats publics. La STM, après toutes les tergiversations que l'on sait, n'avait d'autre choix que de prendre la présente décision. J'irai plus loin dans mon jugement: ce gouvernement nous ridiculise aux yeux de la communauté internationale.

Guy Geoffrion, Montréa

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Refuser la péréquation

Les 400 personnes qui ont signé la lettre (La Presse, 14 juillet) demandant au premier ministre Charest de sursoir à toute forme d'exploitation de gaz ou de pétrole sur le territoire du Québec ont oublié une seule chose: proposent-ils de refuser la péréquation qui viendrait de l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta? Comme les sables bitumineux sont plus polluants que le pétrole ou le gaz que l'on pourrait exploiter sur le territoire du Québec, ils doivent aussi recommander de laisser tomber la péréquation, sinon, ce serait profiter des Albertains.

André Mainguy, Longueuil

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Des feux synchronisés, S.V.P.

On peut voir actuellement, au petit écran, une annonce publicitaire montrant qu'un véhicule roulant rapidement entre deux autres voitures se retrouve exactement au même point qu'elles au feu de circulation suivant. Le message est clair : on n'a rien à gagner à faire des excès de vitesse. Hélas, cette situation est trop souvent vraie, mais tout aussi aberrante. Elle prouve que les villes ne synchronisent pas leurs feux de circulation pour la fluidité du trafic et l'économie de carburant. On dirait que le seul but, dans la vie de ceux qui font les règlements de la circulation, est de recevoir leur salaire de fonctionnaire et faire pester leurs nourrices, les automobilistes!

Robert Vallée, Brossard