Nous sommes à la veille de grandes transformations chez nos deux grands partis politiques. Le scandale de la construction qui prend de l'ampleur, les sorties malheureuses de la plupart des ministres font du gouvernement Charest un gouvernement en sursis. Le premier ministre est même allé porter son CV en personne partout sur la planète. Du côté du PQ, les choses ne sont guère plus roses: Pauline Marois s'est fait une foule d'ennemis à l'intérieur même de son parti avec la façon cavalière dont elle a expulsé le SPQ libre, après avoir désavoué Pierre Curzi une autre fois en mettant en veilleuse l'utilisation de la clause dérogatoire à la loi 104. On peut s'attendre à voir Clément Gignac devenir le premier ministre désigné avec le mandat de mettre de l'ordre dans les finances publiques. Puis au PQ, il faut s'attendre à voir Gilles Duceppe revenir mettre de l'ordre dans la maison souverainiste. Nous avons définitivement besoin d'une troisième voie!