Le 8 mars dernier, profitant de la Journée internationale de la femme, Pauline Marois a présenté cinq femmes qui brigueront les suffrages lors des prochaines élections générales. Ces nouvelles candidates ne semblent pas avoir passé par la voie normale d'une convention et ont été parachutées candidates du PQ, sans que les membres des circonscriptions  concernées cautionnent  le choix de Pauline Marois. Le PQ est vraiment devenu un très vieux parti qui chausse les bottines des formations politiques qu'il combattait jadis.

Le 8 mars dernier, profitant de la Journée internationale de la femme, Pauline Marois a présenté cinq femmes qui brigueront les suffrages lors des prochaines élections générales. Ces nouvelles candidates ne semblent pas avoir passé par la voie normale d'une convention et ont été parachutées candidates du PQ, sans que les membres des circonscriptions  concernées cautionnent  le choix de Pauline Marois. Le PQ est vraiment devenu un très vieux parti qui chausse les bottines des formations politiques qu'il combattait jadis.

Ces femmes, dont on peut admirer le curriculum vitae et la feuille de route impressionnante, apparaissent, malgré leurs compétences, comme des candidates sacrifiées, de la chair à canon. Elles n'ont pratiquement aucune chance de se faire élire à l'Assemblée nationale. Ce n'est pas très élégant, de la part du chef péquiste, de «sacrifier» ainsi de telles compétences.

Le PQ ne peut vraiment pas espérer gagner dans les cinq circonscriptions ciblées par Pauline Marois? Les deux ministres (Pierre Moreau et Line Beauchamp) conserveront sans peine leur circonscription respective. François Legault arrachera, sans difficulté, L'Assomption.

La nouvelle circonscription de Sainte-Rose, fortement de tradition libérale, ne pourra permettre à la nouvelle venue péquiste de se dénicher un siège à l'Assemblée nationale.

Reste le cas de Drummond-Bois-Francs. Ce comté est de forte tradition bleue. Penchera-t-elle vers la Coalition avenir Québec ou se tournera-t-elle vers le Parti québécois? À moins que les libéraux, mieux organisés et plus argentés, se glissent entre les deux prétendants.

Le nerf de la guerre, c'est l'argent. Le Parti libéral du Québec peut se réjouir d'avoir des coffres bien garnis. Le Parti québécois, part avec une tirelire à moitié vide, ou à moitié pleine, selon le point de vue où on se place. Quant à la Coalition avenir Québec, elle cherche à ramasser des fonds depuis que les sondages la placent en troisième position.

Je cherche, encore, dans l'équipe actuelle du Parti québécois, qui pourrait bien devenir ministre des Finances, ministre de l'Éducation et surtout, ministre de la Santé. Je ne vois personne, présentement, qui aurait la compétence pour occuper un des ces trois postes clés dans un futur gouvernement péquiste et tenter, par le fait même, de résoudre les problèmes qui étranglent ces trois ministères.