Merci au député Stephen Woodworth de vouloir aider le Canada à sortir de l'obscurantisme dans lequel il se maintient depuis plus de 20 ans en considérant tous les avortements légitimes, en dépit des grandes avancées des connaissances scientifiques sur le développement de la vie intra-utérine.

Merci au député Stephen Woodworth de vouloir aider le Canada à sortir de l'obscurantisme dans lequel il se maintient depuis plus de 20 ans en considérant tous les avortements légitimes, en dépit des grandes avancées des connaissances scientifiques sur le développement de la vie intra-utérine.

Si un mari jaloux décidait de tuer son enfant né avant terme dans le service de néonatalogie d'un grand hôpital, on l'emprisonnerait de facto et on lui ferait tout un procès, bien médiatisé. Qu'est-ce qui bouleverserait les coeurs et qui déterminerait que monsieur serait aux yeux de tous un malade ou un monstre: l'enfant sans défense qu'il a tué ou le fait que la mère n'était pas d'accord et qu'il a commis un acte contre la loi? Les lois, ça se change. Un droit n'est jamais acquis pour toujours, surtout en matière de vie ou de mort.  Pensons à la peine de mort et à d'autres époques. Au début de l'empire romain, la loi du Pater Familias donnait au père romain le droit de vie ou de mort sur son enfant. Heureusement, cette loi fut abolie par l'empereur Hadrien.  Aujourd'hui, au Canada, tant que l'enfant n'est pas sorti vivant de l'utérus, ce sont les mères qui ont le droit de vie ou de mort sur l'enfant. On se décrit comme une société moderne et civilisée et on considère les Romains comme barbares. Le résultat est pourtant le même.

Un foetus viable n'est pas un objet. Il est grand temps que le Canada modernise ses lois en intégrant les récentes découvertes sur les stades de développement de l'enfant dans le sein de sa mère. Si on ne le fait pas, c'est comme si on donnait raison aux esclavagistes, aux nazis et aux Romains qui décidaient au gré de leurs besoins qui était une personne. Je ne veux plus que mon pays fasse partie de cette gang.