J'ai toujours cru que la démocratie était le système qui favorisait le débat, faisait avancer les choses pour le bien commun. Nous montrons à nos enfants les valeurs de tolérance, d'inclusion, de responsabilisation, d'équité.Mais que fait-on, nous, au Québec? On se dépêche de jeter la pierre à ceux qui ont des propos qui mériteraient un débat. Je ne comprends vraiment pas tout l'acharnement autour des propos de François Legault, et tout l'empressement à la mettre K.-O. Je ne dis pas qu'il a la vérité vraie, et que nous devons être d'accord avec tout ce qu'il dit. Il semble en effet difficile de transposer les concepts d'entrepreneur dans nos systèmes publics. Mais certaines failles auxquelles il s'attaque devraient être davantage approfondies.

J'ai toujours cru que la démocratie était le système qui favorisait le débat, faisait avancer les choses pour le bien commun. Nous montrons à nos enfants les valeurs de tolérance, d'inclusion, de responsabilisation, d'équité.Mais que fait-on, nous, au Québec? On se dépêche de jeter la pierre à ceux qui ont des propos qui mériteraient un débat. Je ne comprends vraiment pas tout l'acharnement autour des propos de François Legault, et tout l'empressement à la mettre K.-O. Je ne dis pas qu'il a la vérité vraie, et que nous devons être d'accord avec tout ce qu'il dit. Il semble en effet difficile de transposer les concepts d'entrepreneur dans nos systèmes publics. Mais certaines failles auxquelles il s'attaque devraient être davantage approfondies.

Nous en avons ras le bol des politiciens producteurs d'images qui «surfent». Nous sommes experts en matière de chialage, héritage de nos ancêtres, probablement. Mais échanger, communiquer, s'intéresser aux propos de l'autre pour déceler des problèmes, élaborer des solutions, essayer d'avancer? Eh bien, cela ne semble pas pour nous. L'important, c'est de gagner.

Comment s'attendre à ce que les jeunes s'engagent et participent dans l'espace public? On se mobilise grandement pour le hockey, mais pour les sujets importants de l'heure? Il serait souhaitable que comme société, journalistes inclus, on change un peu le ton et l'approche. On pourrait se donner comme discipline, qu'au moins une journée par semaine, «les bottines suivent les babines» face à nos belles valeurs de société québécoise et canadienne.

De bien belles valeurs à inculquer à nos enfants, puisque ne l'oubliez pas, ce qu'ils imitent, c'est bien nos gestes, et non nos paroles.