Je ne demeure pas à Québec, ni à Montréal, et la dernière fois que j'ai voté libéral, c'était en 1960, pour Jean-Noël Lavoie, voilà belle lurette.

Je ne demeure pas à Québec, ni à Montréal, et la dernière fois que j'ai voté libéral, c'était en 1960, pour Jean-Noël Lavoie, voilà belle lurette.

Ce n'est pas une question politique, c'est une question de gros bons sens et de plaisirs collectifs.

Je suis tanné d'entendre ou de lire les experts, les commentateurs, les éditorialistes philosopher et pontifier du haut de leur chaire sur le bien-fondé pour un gouvernement d'investir au non dans un amphithéâtre à Québec.

On parle de 400 à 500 millions. Et après? Il faut toujours mettre les sommes en perspectives.

Nos gouvernements dépensent des centaines de millions pour ne pas dire des milliards à toutes sortes de fins... la santé, les infrastructures, les routes, l'éducation, la culture, et un tout petit peu pour nos procureurs.

Pour une fois, la grande majorité des gens sont d'accord pour tout faire afin d'avoir une équipe de la LNH à Québec. Bravo! Pour arriver là, il faut un amphithéâtre qui va servir aussi à de multiples usages et générer des retombées économiques importantes à Québec.

Si le privé veut s'impliquer, il le fera dans des conditions où ce sera lui qui dictera les conditions, surtout si ça vient de Pierre Karl Péladeau.

Pour ce qui est du fédéral, on va laisser Josée Verner, et son chef, le premier ministre Harper, s'amuser à raconter qu'ils manquent des documents dans le dossier... Foutaise. Les conservateurs ont dépensé, récemment, des centaines de millions, en Ontario et dans l'Ouest dans les dernières années pour des infrastructures à caractère communautaire, des milliards pour des avions sans appel d'offre, et ils ne peuvent pas sortir 200 millions pour un amphithéâtre?

À bien y penser, c'est souhaitable que les conservateurs ne s'impliquent aucunement dans ce dossier. J'espère que les gens de la région de Québec vont les oublier aux prochaines élections. Ils sont tellement loin des nos valeurs et de nos réalités. Laissons-les s'occuper de leur agenda religieux et faire plaisir à leur droite en dépensant pour des prisons.

J'ai hâte de remettre mon chandail des Nordiques pour baver mon beau-frère lors des retrouvailles familiales. Là, au moins, nos taxes vont servir à quelque chose, à nous amuser et à avoir du plaisir.

Ça, Régis Labeaume et Jean Charest l'ont compris. Et la première étape, c'est l'amphithéâtre.