Il est de plus en plus évident que le président afghan Hamid Karzaï exerce des pressions auprès des pays membres de l'OTAN, devenue une force meurtrière dont le Canada fait partie, simplement pour ses intérêts personnels.

Il est de plus en plus évident que le président afghan Hamid Karzaï exerce des pressions auprès des pays membres de l'OTAN, devenue une force meurtrière dont le Canada fait partie, simplement pour ses intérêts personnels.

Ce que M. Karzaï veut, ce sont des gardes du corps qui se font tuer à sa place afin qu'il puisse continuer de garder le pouvoir. Les talibans sont simplement ses adversaires politiques. Certains ont manifesté la volonté de partager le pouvoir, comme cela se faisait avant que l'armée étrangère débarque, dont les pauvres Canadiens et Québécois, à la demande de M. Karzaï. Mais celui-ci veut garder le contrôle seul et impose même sa volonté à l'OTAN tout entière. De nombreux pays sont menacés par une opposition plutôt agressive. En Afghanistan, c'est une guerre pour des valeurs. Ce n'est qu'une dispute pour le pouvoir, comme dans de nombreux autres pays. Qu'avons-nous à voir avec les manigances de George Bush qui voulait contrôler la planète et imposer tous ses points de vue par des guerres? La guerre n'a jamais réglé quoi que ce soit. C'est par la véritable diplomatie et l'éducation que l'on empêche les guerres et que l'on parvient à un véritable règlement d'un conflit axé sur des valeurs.

Héros ou poissons? Sacrifiés pour le pouvoir absolu de M. Karzaï qui montre son vrai visage aujourd'hui, en arrangeant des élections supposées être démocratiques. Si c'est démocratique, pourquoi les talibans sont-ils exclus de ces élections par la force? Les soldats canadiens, ces jeunes hommes et ces jeunes femmes meurent pour rien, simplement pour un homme qui a décidé que le pouvoir n'appartenait qu'à lui seul en Afghanistan, et que le monde entier pouvait se faire tuer simplement parce qu'il en a décidé ainsi.

Lorsque M. Karzaï est venu au Canada, il a dit: «Pourquoi pleurez-vous vos soldats? Ce ne sont que des soldats! Cessez de les pleurer chaque fois qu'un soldat meurt!» Pour moi, ce sont de jeunes hommes et de jeunes femmes trop jeunes pour mourir. Décidément,  nous n'avons absolument rien en commun avec cet homme et aucune raison de défendre ses intérêts personnels.