Dans ce film célèbre du Parc Jurassique, le drame reposait sur le fait que les savants finissaient par perdre le contrôle des dinosaures qu'ils avaient réussi à reproduire. Ce drame n'est pas sans rappeler ce qui arrive aux politiciens québécois qui ne cessent de mettre en place de nouvelles structures étatisées.

L'exemple parfait le plus récent réside possiblement dans le programme des garderies où, pour doubler le nombre de places originales, il a fallu multiplier depuis le budget par huit. Et ce n'est qu'un début ! Comptez sur nos intellos pour lancer une formation universitaire qui fera en sorte qu'il faudra « subir » bientôt quatre ou cinq années d'université pour même pour changer une couche ... ce qui permettra à nos très puissantes centrales syndicales de réclamer que le salaire soit fixé en conséquence.

Qui disait que le gouvernement Harper avait eu tort de préférer verser un montant directement aux parents ? Avec les coûts actuels et prévisibles du programme québécois, les parents québécois y gagneraient possiblement en ayant au moins le choix entre un montant équivalent au coût actuel du programme ou le recours à ce service étatisé. Ainsi, peut-être pourrait-on au moins ralentir la croissance fulgurante de cet énorme dinosaure d'État et ce, tout en éliminant ainsi la liste d'attente et le favoritisme si commun dans les services étatisés.

Il faudra comprendre un jour qu'un gouvernement peut très bien être « de gauche » dans ses objectifs et politiques tout en penchant « à droite » dans les outils qu'il choisit pour rencontrer ces mêmes objectifs le plus efficacement possible.