Ces temps-ci, on parle beaucoup du décrochage. On le déplore, on dit que c'est une catastrophe nationale. On a raison jusqu'à un certain point. Il est vrai que l'instruction est une grande richesse. Savoir, c'est pouvoir. Cependant, c'est une affirmation qu'il faut nuancer.

Ces temps-ci, on parle beaucoup du décrochage. On le déplore, on dit que c'est une catastrophe nationale. On a raison jusqu'à un certain point. Il est vrai que l'instruction est une grande richesse. Savoir, c'est pouvoir. Cependant, c'est une affirmation qu'il faut nuancer.

L'histoire nous enseigne que des décrocheurs sont devenus des citoyens célèbres et productifs. Thomas Edison, le plus grand inventeur des temps modernes, avait décroché en sixième année.

Citons aussi Albert Einstein qui, se rendant compte que l'étude du grec et du latin ne lui était d'aucune utilité, avait abandonné ses cours.

L'école répond-elle, avec son jargon technocratique, aux besoins de l'élève?

Parfois, le décrochage est une planche de salut. Que dire à l'élève pour  qui l'école est un enfer? Le mal aimé, le rejeté, le souffre-douleur, la victime de taxage, celui qui tous les jours se fait humilier, harceler, ridiculiser, doit-il continuer à souffrir?

Que faire? On n'apprend pas dans la peur, dans le stress, dans l'intimidation.

L'école doit se poser des questions.