Comment peut-on sérieusement penser que Gilles Duceppe pourrait accepter de prendre la tête du PQ? Il a montré assez clairement il y a deux ans qu'il n'en avait pas le courage politique. Il est certainement beaucoup moins dangereux pour son image et son ego de rester à un poste où sa seule responsabilité est de critiquer, plutôt que de tenter de briguer la tête de ce parti schizophrène et hétéroclite qu'est le PQ, et de s'exposer ainsi au risque de ne rien accomplir de plus qu'une Pauline Marois.

Comment peut-on sérieusement penser que Gilles Duceppe pourrait accepter de prendre la tête du PQ? Il a montré assez clairement il y a deux ans qu'il n'en avait pas le courage politique. Il est certainement beaucoup moins dangereux pour son image et son ego de rester à un poste où sa seule responsabilité est de critiquer, plutôt que de tenter de briguer la tête de ce parti schizophrène et hétéroclite qu'est le PQ, et de s'exposer ainsi au risque de ne rien accomplir de plus qu'une Pauline Marois.

En politique comme ailleurs, il est bien plus simple d'être critique que réalisateur. Ça évite la peur de l'échec. Les grands hommes ont tous pris des risques dans leur carrière, pas Gilles Duceppe.

Cela amène du même coup à se demander s'il croit lui-même au projet souverainiste: pourquoi se priverait-il en effet d'aller faire l'indépendance à Québec et d'en retirer toute la gloire, s'il croyait vraiment la souveraineté réalisable ou les Québécois prêts pour cela?

Il est sûrement préférable pour lui de conserver la sécurité d'un mandat qui ne l'oblige pas à se mettre en danger et de continuer à recevoir le généreux salaire que lui verse le gouvernement fédéral prétendument honni.