Mes amis les écolos, la semaine dernière avait lieu dans plusieurs villes la journée «sans ma voiture». Les écolos ont fermé le centre-ville de Québec et de Montréal. Nous avons entendu toutes sortes de discours sur les voitures, j'ai même entendu que d'ici quelque temps, nous allions pouvoir nous passer du pétrole. Permettez-moi d'avoir des doutes!

Mes amis les écolos, la semaine dernière avait lieu dans plusieurs villes la journée «sans ma voiture». Les écolos ont fermé le centre-ville de Québec et de Montréal. Nous avons entendu toutes sortes de discours sur les voitures, j'ai même entendu que d'ici quelque temps, nous allions pouvoir nous passer du pétrole. Permettez-moi d'avoir des doutes!

Je vais vous faire un petit scénario qui est très réaliste, je parle ici d'un domaine que je connais, soit le transport. Admettons que demain matin, il n'y a plus de pétrole, fini, plus une goutte. Dans les 48 premières heures, toutes les épiceries manqueront de produits frais: fruits, légumes, viandes, poissons, lait, etc. Après une semaine, le reste des denrées s'épuiseront, les épiceries seront vides, faute de camions pour les approvisionner. La plupart des grandes villes vont manquer d'eau potable, car les systèmes de traitement d'eau ont besoin de produits chimiques pour rendre l'eau propre à la consommation, ces produits sont livrés par camion-citerne.

Par la suite, ce seront les entreprises, usines et manufactures qui vont fermer une à une, faute de matière première et de pouvoir expédier leurs productions.

À plus grande échelle, ce sont les trains et les bateaux qui seront immobilisés. Cela veut dire que les céréales, le blé, le soya, les produits de l'Ouest canadien et américain ne seront pas expédiés dans les pays, dont plusieurs d'entre eux font partie du Tiers-monde.

Je pourrais continuer très longtemps sur les conséquences d'un manque de pétrole. Qu'on le veuille ou non, nous sommes dépendants des énergies fossiles, c'est une réalité. Même si les entreprises sont à développer des voitures électriques, elles ne seront vraiment fiables que dans plusieurs années et ces technologies ne s'appliqueront pas aux camions, trains et bateaux avant plusieurs décennies.

Alors, nous avons le choix de continuer à acheter notre gaz et notre pétrole de l'Alberta, des États-Unis ou des pays arabes, ou devenir autonomes et d'exploiter nos ressources naturelles.

Avant de participer à toutes les marches et manifestations que les activistes environnementaux vous proposent, demandez-vous quelles conséquences cela peut avoir, car chaque fois que les écolos retardent des projets comme l'amélioration des routes (échangeur Turcot), ces retards entraînent des frais et au bout du compte, c'est nous tous qui en payons la note.

Et la prochaine fois que vous dépassez un camion sur la route, dites-vous que c'est peut-être votre prochain souper, vos prochaines espadrilles ou pièces de vélo qu'il transporte.