Après une année désastreuse en 2008 au plan des rendements (-25 % et des pertes de près de 40 milliards de dollars), des rendements inférieurs aux attentes en 2009 et sur le point d'annoncer des résultats mitigés pour le premier semestre de 2010, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est à la recherche d'un lobbyiste.

Voilà la preuve que la Caisse a beaucoup de difficulté à susciter de la confiance à son endroit. Elle tente maintenant d'influencer la perception que les autorités gouvernementales, les partis d'opposition, la haute fonction publique, les médias et les déposants peuvent avoir par rapport à sa mission, ses enjeux et ses résultats.

De plus, selon la Caisse, cette personne devra être « tolérante à l'ambiguïté ». À partir de maintenant, ne serait-il pas temps, à la Caisse, d'abandonner « l'ambiguïté » et de faire preuve de transparence dans la divulgation de ses résultats entre autres?

Ne serait-il pas temps également qu'une personne représentant les retraités siège au conseil d'administration de la Caisse puisque 55 % de l'actif net géré par la Caisse concernent les régimes de retraite des secteurs public et parapublic?