La direction des sports de l'Université McGill a demandé la permission de se joindre à la Ligue de football universitaire de l'Ontario. Les porte-parole de la grande maison évoquent toutes sortes de raisons vagues, comme l'origine des joueurs et leur âge, mais ne nous racontons pas d'histoires...

McGill veut quitter le football québécois à cause du Rouge et Or de Laval, des Carabins de l'Université de Montréal et du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke, qui ont outrageusement pris le dessus sur les terrains après des décennies de domination de la part des universités anglophones. Le football est maintenant l'affaire des francophones...

Le geste de McGill n'est pas vraiment une surprise. L'entraîneur des Stingers de Concordia, Gerald McGrath, avait lancé le bal à la fin de la saison dernière. Il avait évoqué les budgets de plus en plus gigantesques de Laval, surtout, mais aussi de Montréal et Sherbrooke, qui ont décidé de défier la machine rouge de Québec.

McGrath n'avait pas tort, Concordia a du mal à suivre.

Mais de là à quitter la ligue universitaire québécoise... McGill, après tout, est la plus prestigieuse, et de loin, des universités du Québec. Sa place est ici.

Mauvais perdants ou modèles d'intégrité? La question est là. Toute autre explication est de la poudre aux yeux.

Il faudrait se rencontrer, s'expliquer franchement et faire des ajustements, si nécessaire.

Évidemment, cette façon de procéder n'est pas dans l'air du temps...

Nos bras meurtris...

Les risques de ne pas avoir de hockey de la LNH l'an prochain sont de plus en plus réels. Ça serait con, vu que le Canadien est sur le point de ressusciter. Du moins d'essayer...

Il y a deux versions en ce qui concerne les problèmes au Centre Bell:

1 - le noyau de l'équipe est bon et il suffirait de quelques changements pour retrouver le chemin de la victoire.

2 - tout est à refaire.

La solution doit se trouver entre les deux... Nous le saurons si les activités reprennent en septembre.

En attendant, qui sera l'entraîneur? Il serait temps d'agir. On s'ennuie à regarder l'anti-hockey des séries éliminatoires, le hockey de la rondelle morte, comme disent certains, avec raison. À moins d'aimer la violence et rien que la violence, le spectacle est désolant.

Et puis, il faut repêcher un défenseur de haut niveau. D'abord pour compenser la gaffe de Ryan McDonaugh et aussi pour rebâtir la défense qui est un peu moumoune...

Allez, on bouge.

Les Oiseaux sont tristes

Nous pardonnons tout au Canadien, aussitôt qu'il gagne des matchs. Nous oublions les affronts, les moments humiliants, l'arrogance aussi...

Les Alouettes aimeraient qu'on leur pardonne tout, mais ce n'est pas le cas, comme on sait.

L'épisode Ray Lalonde et sa diplomatie de gorille ont fait que les Alouettes doivent se battre pour reprendre la place de club numéro deux à Montréal. L'Impact le lui a nettement ravi.

Souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, les Alouettes étaient la coqueluche de la ville. Les places au stade Molson étaient très convoitées, il a fallu ajouter des sièges, tout le monde voulait voir les Alouettes live.

Maintenant, la vente des abonnements saisonniers a gravement chuté, des commanditaires ont quitté le navire. Il y a une pente à remonter.

Une seule solution: gagner la Coupe Grey.

Finalement, c'est Larry Smith qui avait tout compris. On voyait ses joueurs partout, dans des hôpitaux, des écoles, des garderies, ils tenaient des cliniques, ils jouaient avec les enfants... L'équipe de la communauté, avait-il l'habitude de répéter. Il faut sortir et rencontrer les gens...

Tout le monde n'est pas le Canadien.

Vive le hockey!

Donald Brashear se retrouve devant les tribunaux, accusé de voies de fait. Il a frappé un adversaire de la très inélégante Ligue nord-américaine - du hockey senior axé sur la violence - parce qu'un adversaire avait touché à son auto dans le stationnement.

Touche pas à mon char.

Voilà le message...

Il l'a dit

La déclaration de la semaine: René Angelil met son manoir de Sainte-Rose (29 millions) en vente... «parce que l'arrivée de jumeaux a changé notre situation».

Est-ce cela qu'on appelle être déconnecté de la réalité?

René, l'idole d'une multitude de Québécois, en passant, sait-il qu'il y a plusieurs familles qui vivent à six ou huit dans des 4 ½?

Il aurait dû se garder une petite gêne... Mais à lui aussi on pardonne tout, n'est-ce pas?