C'est Guy A. Lepage qui a personnellement contacté Julie Couillard pour qu'elle accorde à Tout le monde en parle sa première entrevue télé sur son autobiographie. Un coup fumant. Car, mise en contexte ici, Ma vie, de l'ex-copine de Maxime Bernier, a été publiée aux Éditions de l'Homme, une branche de Quebecor Média, et c'est à TVA - la station phare de l'empire - que la jeune femme a brisé le silence avec le journaliste Paul Larocque, en mai dernier.

Logiquement, la grande brune aurait dû réserver la primeur de son bouquin au 7 Jours, à Pierre Bruneau, à Claude Poirier ou même à Clodine Desrochers, tiens. Bref, à un membre de la grande famille Quebecor. Mais non. En se réfugiant chez Guy A. Lepage, Julie Couillard a même permis à Radio-Canada de surclasser Le banquier de Julie Snyder pour la première fois de son histoire. Houlala! J'en connais des colériques qui ont dû hurler et bouillir de rage dans les couloirs de TVA. Des noms? Je vous les révèle... tout de suite après la pause.

 

Coup de fil à Guy A. Lepage jeudi, pour connaître les dessous de son scoop. «Nous avons réussi à convaincre Julie Couillard. Elle a accepté notre invitation et ensuite, il y a eu 10 jours où elle s'est retrouvée avec de l'obstruction», confie l'animateur et coproducteur de Tout le monde en parle.

De l'obstruction? Faux, répond l'attachée de presse de Julie Couillard, Roxanne Lalonde. «Oui, il y a eu beaucoup d'autres propositions (d'entrevues télé), mais nous attendions d'être invités à Tout le monde en parle. Avec leurs cotes d'écoute, ils offrent une belle visibilité», indique-t-elle.

Le cas Julie Couillard nous ramène dans les coulisses du milieu de la télé, où les émissions canons comme Star Académie et TLMEP s'arrachent les invités dits «exclusifs». «À Tout le monde en parle, nous ne sommes pas des anges. Nous voulons des primeurs. Mais jamais nous n'empêchons des artistes de travailler. Ce sont les artistes qui font vivre les postes de télévision et non l'inverse. Les artistes ne sont pas des employés de TVA ou de Radio-Canada. Pourquoi les vedettes n'auraient-elles pas accès au poste de télévision qu'elles veulent?» demande Guy A. Lepage.

Excellente question. Surtout que les tiraillements entre Star Académie et La cour des grands, qui ont resurgi cette semaine, provoquent de gros malaises dans le showbiz québécois. Rappelons que pour produire un gros bang! dans les cotes d'écoute, l'équipe de Star Académie a demandé à plusieurs grosses pointures de la chanson de garder un profil bas cet automne. Conséquence? Plusieurs vedettes n'apparaîtront plus à La cour des grands, une émission qui gravite pourtant dans la galaxie TVA.

Personnellement, je crois que Marie-Mai pourrait facilement a) s'amuser avec les jeunes de Gregory Charles cet automne et b) monter sur la scène des studios Mel's en février prochain. Il est où, le problème? Pensez-vous vraiment que les téléspectateurs bouderont Star Académie cet hiver parce que (insérez ici le nom d'une star) a chanté, il y a quatre mois, dans une autre émission de variétés? Franchement. Arrêtons ces enfantillages.

Je lévite

Avec les micros-trottoirs de Guy Nantel. Tapez «Québécois pure laine et géographie» dans YouTube et vous allez pleurer (de rire) devant tant de bêtise. Dans quelle ville a été signé le protocole de Kyoto? demande Nantel à des badauds de la Promenade Masson. Le plus sérieusement du monde, un passant répond: Hérouxville. Ma question préférée? Nommez un pays du Moyen-Orient. Les réponses varient entre le Guatemala, l'Espagne, le Québec et l'Asie. Hilarant.

Je l'évite

Monsieur Showbiz à TQS. Déménager une émission de radio à la télévision? Ça ne fonctionne pas pour Érick Rémy et son équipe de deux personnes. Seigneur que c'est inconfortable et pénible de voir l'animateur fixer la caméra pendant que des hurluberlus déversent leurs niaiseries dans une boîte vocale. Est-ce le retour de Ciné-Quiz?