«Bonjour, M. Ngoudjo et félicitations pour votre combat de championnat du monde de la IBF...

- (Silence) Je n'étais pas au courant. Non, je ne savais pas. Personne ne m'a avisé...

- Ah bon! Ça serait contre un certain Juan Urango, pour le titre laissé vacant par Ricky Hatton

- Je ne savais vraiment pas. J'attends des nouvelles de GYM depuis une semaine. Je savais que quelque chose se préparait, mais personne ne m'a avisé, alors je n'en parlerai pas tout de suite»

Au cours du week-end, Yvon Michel, patron du groupe GYM, annonçait, sur les ondes de CKAC, que son protégé Hermann Ngoudjo affronterait Urango, classé deuxième chez les surper-légers de l'IBF. Urango a perdu par décision unanime contre Hatton, mais il a remporté ses trois combats suivants.

(Il aurait peut-être été bon de le dire à Hermann. Après tout, c'est lui qui se battra, pas moi ni les auteurs de CKAC Mais bon.)

- Si jamais on me le confirme, je peux vous dire qu'Urango ne me fait pas peur pantoute, poursuit notre ami Camerounais. Il est stable, il ne bouge pas, il attend de placer LE grand coup. Il est parfait pour moi. Il reste là! Je vais me déplacer et le travailler à longue et courte distances.»

Selon Yvon Michel, le combat Ngoudjo-Urango pourrait être jumelé à celui des surper-moyens Jean Pascal et Carl Froch dans un programme double de championnats du monde. La date serait dévoilée plus tard.

Du basketball nouveau

Il semble bien que Montréal aura une nouvelle équipe professionnelle de sport en 2009. Semi-professionnelle, mettons.

Le Sasquat'ch, oui, le Sasquat'ch, disputera des matchs de basket au Centre Pierre-Charbonneau dans la PBL (Professionnal Basketball League), un nouveau circuit qui comptera 14 clubs, dont quatre du Canada, soit de Toronto, Québec, Montréal et Halifax.

Un homme d'affaires de Québec, Robert Bourassa, oui Robert Bourassa, qui a été associé au club de baseball Les Capitales de Québec, lance le projet. Le directeur-général du nouveau club sera notre Pascal Fleury national.

«Les joueurs ne sont pas encore embauchés. Nous tiendrons des camps d'essai et nous aurons certainement des joueurs locaux», nous dit l'homme de Saint-Jean-sur-Richelieu.

L'admission générale sera d'environ 12$. La saison débutera en janvier 2009.

Et pourquoi le Sasquat'ch, M. Fleury?

«Je ne sais pas. Le nom était déjà choisi quand je me suis joint à l'organisation.»

Honduras 2, Canada 1

Le Honduras est un petit pays d'Amérique centrale ravagé par la pauvreté, la corruption, la criminalité et la violence. Un des endroits les plus rock and roll au monde

Mais ça n'a pas empêché les Honduriens de venir donner une leçon de soccer à l'équipe nationale du Canada, samedi soir, au Stade Saputo. Oui, le Canada, grand pays riche et choyé par les dieux

Je demeure convaincu que le problème du Canada ne se situe au niveau des joueurs ni du bassin de sélection, mais à la tête de l'Association canadienne de soccer.

Il faut gagner ces matchs-là pour accéder à la ronde finale de la Coupe du Monde de 2010. Le Canada affrontera le Mexique à sa prochaine sortie.

Oubliez la victoire

Bonne fête, Mad Dog

Maurice Mad Dog Vachon, dans une récente entrevue dans un journal concurrent: «Les gens me demandent si la lutte est arrangée. Je leur réponds que moi, je m'arrangeais pour gagner»

Le même Mad Dog, qui a fêté ses 79 ans la semaine dernière: «Oui, j'ai eu six enfants. J'ai toujours été bon sur le matelas»

Bon anniversaire et longue vie à Mad Dog Vachon!

Les mystères de la Maison

Vu de loin, il se passe des choses bizarres à la direction des sports de la SRC. On se congédie et on s'embauche allègrement, le système des Good Old Boys connaît un âge d'or Une «vedette» arrive, Mario Langlois, mais on change la garde et il disparaît soudainement pour faire place à une autre «vedette», Michel Villeneuve

Et puis voilà qu'après les Jeux olympiques de Pékin, le tout nouveau patron des sports, un certain Luc Gélinas, quitte son poste. Congédiement? Démission? On ne le dit pas. On vase, on patine, comme c'est souvent le cas.

Ce Gélinas était le patron des faits divers à TQS-Québec lorsque la Grande Maison lui a fait signe. Son plus haut fait d'armes aura été d'amener Villeneuve à Pékin et tenter d'instaurer une sorte de 110%, formule gagnante pour TQS, directement en Chine. Il a aussi amené Jean-René Dufort et son humour de cour d'école au pays de Confucius

Congédié? Démissionnaire? Allez savoir. Il reste que, vu de loin, tout ça ne fait pas sérieux...