Le canyoning est une drôle d’activité qui consiste à suivre un cours d’eau en montagne et à descendre ses différentes cascades à l’aide de cordes.

Canyoning Québec offre un parcours parfait pour les débutants à la Vallée Bras-du-Nord, à la Cascade de l’île de Pâques. Après avoir rencontré la guide Andréa Tremblay à l’accueil Shannahan, nous partons pour une petite randonnée de 45 minutes jusqu’au sommet de la cascade. C’est le moment d’enfiler le harnais, de se coiffer d’un casque d’escalade et d’apprendre les rudiments du rappel. Il n’y a rien à craindre, la guide gardera le contrôle sur la corde et pourra stopper tout participant un peu trop enthousiaste (ou vraiment trop maladroit).

PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉA TREMBLAY

C’est le temps d’enfiler le matériel et d’apprendre les rudiments du canyoning.

Il faut s’attendre à mouiller ses vêtements et ses chaussures. Lorsqu’il fait froid, à l’automne notamment, Canyoning Québec prête une combinaison isotherme.

Puis, c’est le temps de passer aux choses sérieuses avec une petite cascade de 12 mètres. C’est un peu bizarre de marcher sur les roches mouillées et carrément dans l’eau. En escalade et en randonnée, on évite comme la peste tout ce qui ressemble à une roche humide. Et on se tient à distance respectable des cascades. Ici, on se lance carrément dedans. Avec circonspection, du moins au début : est-ce que les semelles des chaussures vont glisser ?

  • C’est le premier pas qui est difficile...

    PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉA TREMBLAY

    C’est le premier pas qui est difficile...

  • En rappel. Comme une araignée au bout de son fil.

    PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉA TREMBLAY

    En rappel. Comme une araignée au bout de son fil.

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Dès la deuxième section, je fais un peu plus confiance au matériel et à mes habiletés, et je peux commencer à apprécier l’esthétique de la cascade, qui rebondit sur une série de petites roches sur une distance d’une vingtaine de mètres. Mais la troisième section apporte un autre type de défi : il faut se suspendre au-dessus du vide pour descendre dans une section si raide qu’on ne touche plus à la paroi. Un peu comme une araignée au bout de son fil. Une araignée qui aimerait l’idée de passer sous la douche.

PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉA TREMBLAY

La guide Andréa Tremblay prépare le matériel pour la sortie de canyoning.

Andréa indique qu’ici, des participants sont parfois paralysés par la peur. Mais les guides connaissent bien des techniques pour les aider à surmonter leurs craintes. Et il y a beaucoup plus de participants qui aiment tellement cette section qu’ils voudraient la recommencer.

La dernière cascade est moins dramatique et permet de terminer l’activité en douceur. On peut revenir au point de départ (avec des chaussures qui font flouche flouche), où nous attendent des vêtements secs.