(Montréal) Un nouvel avis de grève a été transmis à la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) en vue de la fin de semaine du 25 au 27 octobre et cette fois, c’est l’Aquarium de Québec qui sera touché.

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a fait l’annonce de ce prochain moyen de pression dans un communiqué de presse publié mardi après-midi.

L’avis de grève vise uniquement les quelque 140 employés membres du SFPQ travaillant à l’aquarium. Ceux-ci vont débrayer le vendredi 25 octobre à 16 het ne reprendront le travail que le lundi 28 octobre. Afin d’assurer le bien-être des animaux, les employés ont convenu de maintenir « les services essentiels » de soins.

Dans un communiqué, le président général du SFPQ, Christian Daigle, dit vouloir « maintenir la pression sur le gouvernement Legault » pour qu’il permette à la Sépaq « de bonifier son offre monétaire ».

Le premier ministre « défend sans problème les salaires des dirigeants de société d’État et hauts fonctionnaires gagnant des centaines de milliers de dollars par année en indiquant qu’il faut offrir une rémunération compétitive pour conserver les meilleurs employés », fait remarquer M. Daigle.

Celui-ci dit s’attendre à ce que les travailleurs des parcs nationaux aient droit à la même considération.

Long week-end de grève

Mardi, le travail a repris normalement à la suite d’une grève menée dans 22 des 23 parcs nationaux pendant quatre jours, à l’occasion du long congé de la fête de l’Action de grâce.

Rien n’indique pour le moment qu’il y ait eu des progrès significatifs dans les négociations entre l’employeur et le SFPQ, qui représente quelque 1200 employés de la Sépaq.

La grève avait commencé vendredi à 6 h 30 et a pris fin lundi à 23 h 59.

Une précédente grève, d’une durée de cinq jours, avait touché les réserves fauniques de la Sépaq durant la période de la chasse, autour du 21 septembre.

Une entente de principe quant au renouvellement de la convention collective avait été conclue entre les parties juste avant le début des vacances de la construction, en juillet. Les syndiqués l’avaient par la suite rejetée dans une proportion de 60 %.

Rappelons qu’à l’issue d’une tournée de vote, les employés de la Sépaq membres du SFPQ se sont prononcés à 94 % pour le déclenchement d’une grève générale au moment jugé opportun.