L’immobilier s’est enflammé et les logements sont devenus de plus en plus onéreux. Mais il est une tradition de maçonnerie qui fait fi des soubresauts fonciers, tout en restant chère au cœur des familles québécoises : la construction de maisons en pain d’épice. Véritables portes ouvertes pour l’imagination, elles peuvent receler toutes sortes d’histoires et d’idées. Voici celles de nos lecteurs inspirés.

Chalet en bois rond de compétition

  • Un chalet en bois rond sur sa butte, un régal pour les yeux et les papilles

    PHOTO FOURNIE PAR ANIK VO-HOANG

    Un chalet en bois rond sur sa butte, un régal pour les yeux et les papilles

  • Une bûchette pour le dessert ?

    PHOTO FOURNIE PAR ANIK VO-HOANG

    Une bûchette pour le dessert ?

  • D’après Météomédia, il devrait tomber 10 cm de copeaux de noix de coco cette nuit.

    PHOTO FOURNIE PAR ANIK VO-HOANG

    D’après Météomédia, il devrait tomber 10 cm de copeaux de noix de coco cette nuit.

  • La crème de la crème des patineurs s’est donné rendez-vous.

    PHOTO FOURNIE PAR ANIK VO-HOANG

    La crème de la crème des patineurs s’est donné rendez-vous.

  • La designer d’intérieur Anik Vo-Hoang et le menuisier Jerry Chung sont les artisans derrière cette maison.

    PHOTO FOURNIE PAR ANIK VO-HOANG

    La designer d’intérieur Anik Vo-Hoang et le menuisier Jerry Chung sont les artisans derrière cette maison.

1/5
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

En voilà une, une maison en pain d’épice de compétition ! Car c’est justement dans le cadre d’un concours lancé sur leur lieu de travail que la designer d’intérieur Anik Vo-Hoang et le menuisier Jerry Chung (qui travaillent pour IKEA, ça ne s’invente pas !) ont bâti ce chalet en bois rond à deux niveaux. Il a été confectionné en fusionnant deux maisons en pain d’épice vendues en magasin, puis en recourant à divers ingrédients : biscuits, bretzels, chocolats Daims, flocons de noix de coco, glaçage au beurre. « Il est entouré de beaux sapins, d’un petit pont, d’un puits, d’une fontaine, de deux lampadaires fonctionnels, d’une belle patinoire pour jouer au hockey », décrit Mme Vo-Hoang. L’histoire ne dit pas si elle a remporté les honneurs.

En modèle réduit !

  • Et vous, seriez-vous capable de reproduire votre propre maison ou immeuble en pain d’épice ?

    PHOTO FOURNIE PAR MARIE-CHRISTINE DÉRY

    Et vous, seriez-vous capable de reproduire votre propre maison ou immeuble en pain d’épice ?

  • L’idée est aussi charmante qu’amusante.

    PHOTO FOURNIE PAR MARIE-CHRISTINE DÉRY

    L’idée est aussi charmante qu’amusante.

1/2
  •  
  •  

Pas mal du tout, cette maison en pain d’épice… mais elle vous paraîtra encore plus charmante quand vous saurez qu’elle est la réplique de la demeure familiale de Marie-Christine Déry ! Tout en lumières et en détails (notez les panneaux de l’intersection des rues, ainsi que le numéro de porte), elle se pare d’un toit en céréales et de décors en menthes et cannes de Noël. Sur la cheminée, on peut apercevoir le père Noël saluer tout le monde avant de se glisser dans le conduit. La petite œuvre d’art gourmande a été confectionnée par le parrain du conjoint de Mme Déry.

PHOTO FOURNIE

Cette église toute de vitraux et de lierre vêtue semble succulente.

Donne-nous notre pain d’épice quotidien

Très inspirante et originale, cette église à dévorer érigée par Lynn Jezabel Wessel, orignaire de Sainte-Adèle. Elle s’est inspirée du modèle des chapelles européennes, mais a toutefois ajouté une touche locale, avec un vitrail arrondi en façade calqué sur celui de l’une des églises de Sainte-Adèle (probablement Saint-Norbert).

  • La façade arrière, lumineuse

    PHOTO FOURNIE

    La façade arrière, lumineuse

  • Le clocher et son horloge sont charmants.

    PHOTO FOURNIE

    Le clocher et son horloge sont charmants.

1/2
  •  
  •  

Elle est entièrement comestible – les vitraux sont faits d’isomalt (sucre comestible) et la base de pain d’épice a été collée avec de la glace royale. Amen !

La fameuse beauté intérieure

  • Une gare, un train et un bateau : en chemin pour des aventures gustatives

    PHOTO FOURNIE PAR LA FAMILLE RODE

    Une gare, un train et un bateau : en chemin pour des aventures gustatives

  • La grande gare européenne conçue l’année dernière.

    PHOTO FOURNIE PAR LA FAMILLE RODE

    La grande gare européenne conçue l’année dernière.

1/2
  •  
  •  

En voiture pour Noël, avec la famille Rode ! « Au fil des années, nous adaptons nos créations aux désirs et intérêts de nos enfants. Notre plus vieux est passionné des trains depuis qu’il sait parler ! Il nous demande toujours une station de train, et en 2020, il voulait qu’on y ajoute un bateau de marchandises. En 2021, on voulait faire une gare de train avec une apparence plus traditionnelle, un peu à la façon d’une grande gare européenne, complète avec des vitraux colorés », explique Alexandra Fraser, membre de la famille.

  • Le village vert, rouge et blanc de Johanne Bergeron

    PHOTO FOURNIE PAR JOHANNE BERGERON

    Le village vert, rouge et blanc de Johanne Bergeron

  • Le grand village de la famille Lethiecq, qui en reproduit un nouveau chaque année

    PHOTO FOURNIE PAR MONIQUE LETHIECQ

    Le grand village de la famille Lethiecq, qui en reproduit un nouveau chaque année

1/2
  •  
  •  

Bienvenue au village

Traditionnellement, les gourmands de Noël hissent les murs d’une seule maison et mettent le paquet (de bonbons) dessus. Mais d’autres se lancent plutôt dans la construction de petits villages à manger, comme Johanne Bergeron, qui a misé sur le blanc, le rouge et le vert pour rehausser l’ambiance des Fêtes. Dans la famille de Monique Lethiecq, c’est même une tradition familiale à laquelle les enfants se consacrent chaque année, bâtissant tout de A à Z. « Il n’y a pas de jugement, les enfants expérimentent, partagent, rient, sentent, goûtent et chantent ! », s’émerveille Mme Lethiecq.

  • Entre deux travaux universitaires, Élisabeth Perreault-Corbeil se réfugie dans son petit chalet à croquer.

    PHOTO FOURNIE PAR ÉLISABETH PERREAULT-CORBEIL

    Entre deux travaux universitaires, Élisabeth Perreault-Corbeil se réfugie dans son petit chalet à croquer.

  • L’année à venir sera-t-elle bonne ? À vous de voir, selon l’aspect des maisons de Mme Perron.

    PHOTO FOURNIE PAR MARIE-CLAUDE PERRON

    L’année à venir sera-t-elle bonne ? À vous de voir, selon l’aspect des maisons de Mme Perron.

1/2
  •  
  •  

Des projets solos qui font du bien

Cette activité charmante se prête parfaitement à la confection familiale, mais peut tout aussi bien se mener en solo. Sur ces photos, on peut apprécier la créativité de Camille Couineau, qui s’est donnée pendant trois jours pour monter son chalet d’hiver chauffé au sucre, et celle d’Élisabeth Perreault-Corbeil, avec vitraux colorés, volets et jardinières en réglisse et une porte en biscuits Graham – « Un projet idéal pour survivre à une fin de session universitaire plus que chargée ! », confie-t-elle.

PHOTO FOURNIE PAR CAMILLE COUINEAU

Camille Couineau a consacré trois jours à son projet.

Quant à Marie-Claude Perron, elle considère que la réussite ou non de ses maisons, classiques, est prémonitoire du ton de l’année à venir. « Je les ai ratées une seule fois : le dernier Noël avant la pandémie. Depuis ce temps, je prétends qu’elles sont un présage de la prochaine année », dit-elle.

PHOTO FOURNIE PAR ALAIN LÉPINE ET SYLVIE DUPUY

Un cabanon style Hansel et Gretel : il ne se mange pas, mais on aime l’idée !

Grandeur nature

« Notre maison de pain d’épices n’est pas mangeable, mais elle est adorable », préviennent Alain Lépine et Sylvie Dupuy, de Laval. En effet, au moyen de belles décorations et de luminaires, leur cabanon se transforme pour l’hiver en maison digne d’Hansel et Gretel, sorcière non incluse. « Un peu de peinture sur des morceaux de bois récupérés, quelques lumières, un peu d’imagination et vous pouvez créer de la magie de Noël », affirme le couple, dont les invités sont systématiquement ravis de découvrir cette maison en pain d’épice plus grande que nature.

  • Frannie, Florence, Isabelle et Mathilde se sont regroupées pour ériger cette maison aux murs tous différents, dont l’un était de chocolat blanc et noir.

    PHOTO FOURNIE PAR ISABELLE JUTRAS

    Frannie, Florence, Isabelle et Mathilde se sont regroupées pour ériger cette maison aux murs tous différents, dont l’un était de chocolat blanc et noir.

  • La belle maison colorée confectionnée par la fille de Catherine Lavoie, avec l’aide de sa mère, avec colle de blancs d’œufs et sucre à glacer et sapins en cornets de crème glacée.

    PHOTO FOURNIE PAR CATHERINE LAVOIE

    La belle maison colorée confectionnée par la fille de Catherine Lavoie, avec l’aide de sa mère, avec colle de blancs d’œufs et sucre à glacer et sapins en cornets de crème glacée.

  • Avec cette réalisation faite en compagnie de l’une de ses filles et de ses petits-enfants, Hélène Ledoux apporte grand soin à la garniture intérieure qui permet d’apprécier un petit monde succulent. « La permission de la casser pour la manger est jouissive », remarque-t-elle.

    PHOTO FOURNIE PAR HÉLÈNE LEDOUX

    Avec cette réalisation faite en compagnie de l’une de ses filles et de ses petits-enfants, Hélène Ledoux apporte grand soin à la garniture intérieure qui permet d’apprécier un petit monde succulent. « La permission de la casser pour la manger est jouissive », remarque-t-elle.

1/3
  •  
  •  
  •  

Le coin des enfants

Voici quelques-unes des réalisations bâties par des enfants, avec ou sans l’aide de leurs proches et parents.

  • Le petit-fils de Céline Pilote, qui a 4 ans et demeure à Toronto, a demandé à sa grand-mère si elle pouvait l’aider à confectionner sa maison en pain d’épice. Comment dire non ? « Je crois que ça deviendra une tradition de Noël entre lui et moi. Il m’attendait impatiemment avec sa boîte dans les mains », dit-elle.

    PHOTO FOURNIE PAR CÉLINE PILOTE

    Le petit-fils de Céline Pilote, qui a 4 ans et demeure à Toronto, a demandé à sa grand-mère si elle pouvait l’aider à confectionner sa maison en pain d’épice. Comment dire non ? « Je crois que ça deviendra une tradition de Noël entre lui et moi. Il m’attendait impatiemment avec sa boîte dans les mains », dit-elle.

  • Une maison fabriquée à 100 % par Josée Caron et ses enfants, en suivant la recette de Ricardo, puis en se laissant aller sur le choix des confiseries.

    PHOTO FOURNIE PAR JOSÉE CARON

    Une maison fabriquée à 100 % par Josée Caron et ses enfants, en suivant la recette de Ricardo, puis en se laissant aller sur le choix des confiseries.

  • Dans la famille de Geneviève Bouthot, de Saint-Bruno, construire des maisons en pain d’épice, c’est tout nouveau. Celle-ci est la première de la lignée, réalisée pendant le confinement de 2020, en compagnie de ses ados.

    PHOTO FOURNIE PAR GENEVIÈVE BOUTHOT

    Dans la famille de Geneviève Bouthot, de Saint-Bruno, construire des maisons en pain d’épice, c’est tout nouveau. Celle-ci est la première de la lignée, réalisée pendant le confinement de 2020, en compagnie de ses ados.

  • Marie-Ève Brochu a mis la main à la pâte avec sa fille Julianne, 9 ans.

    PHOTO FOURNIE PAR MARIE-ÈVE BROCHU

    Marie-Ève Brochu a mis la main à la pâte avec sa fille Julianne, 9 ans.

  • Justin (7 ans) et Gabriel (10 ans), enfants de Carolyne Rhéaume, de Chambly, ont uni leurs forces pour assembler cette maison colorée.

    PHOTO FOURNIE PAR CAROLYNE RHÉAUME

    Justin (7 ans) et Gabriel (10 ans), enfants de Carolyne Rhéaume, de Chambly, ont uni leurs forces pour assembler cette maison colorée.

  • Sylvie Tessier fabrique tous les ans une maison pour son petit-fils, qui la mange tout au long de l’année. « C’est une tradition qui, j’espère, lui laissera de jolies images quand il sera adulte », dit-elle.

    PHOTO FOURNIE PAR SYLVIE TESSIER

    Sylvie Tessier fabrique tous les ans une maison pour son petit-fils, qui la mange tout au long de l’année. « C’est une tradition qui, j’espère, lui laissera de jolies images quand il sera adulte », dit-elle.

1/6
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •